Jusqu'en 1849-50, l'empire d'Autriche est parvenu à contenir l'ambition du Royaume de Piémont Sardaigne qui dirige l'unification de l'Italie et celle du royaume de Prusse qui est de diriger celle de l'unification de l'Allemagne (importance du rôle de l'Autriche comme obstacle à l'unification de ces deux états).
Il faut diriger l'unification de l'Italie et de l'Allemagne. L'équilibre du Congrès de Vienne se maintient au milieu du siècle mais contre la volonté grandissante de l'opinion de la population dans ces deux espaces.
[...] Quelle relation entre la nation et l'unité du pays ? La nation unifiée reste à construire ainsi que la mise en place de l'Etat. Il y a alors deux solutions : 1. Le Reich wilhelminien (dynastie des Hohenzollern) Guillaume Ier : premier empereur du Reich (18871-1888), puis Guillaume II (1888-98) Portraits officiels montrent la continuité incarnée par les empereurs avec notamment l'habit qui reste le même (uniforme) orné de décorations (collier de l'ordre, croix de fer*) et écharpe orange de l'ordre de l'aigle noir. [...]
[...] L'Empire d'Autriche compte également la Hongrie et quelques provinces italiennes. - c'est un territoire non-homogène : des petits territoires sont dispersés en Allemagne - Républiques sœurs Dispositif adopté par la France pour contrôler l'Europe L ‘Allemagne et l'Empire d'Autriche 1812 : Confédération du Rhin + Prusse + Grand Duché de Varsovie (Pologne) Apogée du grand Empire à la veille de la campagne de Russie. Napoléon avait créé la confédération du Rhin. La Prusse est diminuée (défaite face à Napoléon en 1806), perd la Pologne devenue grand duché de Varsovie (Nap) Prusse orientale : Silésie Royaume d'Italie 3. [...]
[...] - Deux Siciles sont remises à Victor Emanuel II ( Roi d'Italie le 14 mars 1861) après la capitulation du Roi des Deux Siciles. La capitale est à Turin. Le principal obstacle à l'unification reste dès lors la résistance du pape. Ses Etats empêchent la jonction entre le Nord (Victor Emmanuel II) et le Sud (Garibaldi). Bataille de Castel contre les troupes pontificales (menées par Lamoncière) le 10 septembre 1860. 3e étape : Rattacher Rome et la Vénétie au Royaume d'Italie. - 1866 : Alliance avec la Prusse et non plus avec la France. [...]
[...] - 1860 : expéditions des Mille conduite par Garibaldi : conquête sud de l'Italie et de la Sicile. Royaume des Deux-Siciles et la plupart des Etats pontificaux sont rattachés au Piémont ; Victor Emmanuel proclamé roi d'Italie - 1866 : Italie alliée à la Prusse conquiert la Vénétie autrichienne. Garibaldi perd la bataille en 1867 contre les troupes françaises qui protègent le pape. Septembre 1870 : Rome capitale de l'Italie unifiée. En résumé : L'unité allemande : - Depuis 1815 : Allemagne morcelée en 39 Etats souverains. [...]
[...] Armée Défi militaire tout aussi redoutable : fort accent mis sur la construction d'une armée nationale italienne. Celle-ci a fait l'objet d'un consensus large dont ne s'excluaient que les anarchistes. Le différentiel par rapport à l'Allemagne est ici aussi énorme. Création d'une petite Allemagne impossible sans des réformes de l'armée allemande (1860) au prix d'une épreuve de force avec les libéraux. Pour l'Italie : Appui militaire de la France en 1859 et de la Prusse en 1866. Problème des ressources budgétaires Limites de l'intégration nationales : trois problèmes - Intégration civique : Suffrage universel masculin : 1871 pour élections au Reichstag et 1912 n Italie Participation électorale croissante en Allemagne 85% en 1912. [...]
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