Entre 1850 et 1939 l'industrie connaît un essor considérable dans les régions d'Europe et d'Amérique.
Parallèlement, les Antilles françaises, à vrai dire la Martinique et la Guadeloupe, sont elles aussi touchées par ce phénomène d'industrialisation à travers la création d'usines centrales qui remplacent progressivement l'habitation-sucrerie.
Mais dans quel contexte l'industrie sucrière s'est-elle développée ? En quoi l'usine centrale constitue?t-elle l'un des facteurs essentiels de la mutation de l'économie ? (...)
[...] Néanmoins les colons jugeant la main d'œuvre toujours insuffisante aux Antilles françaises, font appel à des immigrants venus d'Afrique, de Chine et surtout de l'Inde disposant d'un contrat régulier. La production de sucre, tombée de tonnes à de 1848 à 1851 remonte très rapidement. D'un coté ; la libération des travailleurs et la création d'usines centrales sucrières mettent beaucoup d'habitations dans l'impossibilité de continuer la fabrication du sucre, celle nécessitant un matériel trop coûteux. D'un autre coté, l'usine centrale ouvre de 1868 à 1884, une période de prospérité économique pour les colonies françaises. En 1884, une grave crise de surproduction s'installe à l'échelle mondiale. [...]
[...] Après l'abolition de l'esclavage, les rapports sociaux sont bouleversés. Plusieurs problèmes se posent, celui de la main d'œuvre, celui de la terre et aussi le devenir des habitations sucrières. En effet, de nombreuses habitions accusent un déficit de main d'œuvre et font faillites. Pour faire face aux difficultés que connaît l'habitation sucrière, on met en place les premières usines centrales (Pointe Simon) disposant de moyens d'extraction perfectionnés (turbines, wagons, machines à vapeur). La création d'usines centrales requiert beaucoup de fonds, dans cette perspective sont créées en 1853, des banques en Martinique et en Guadeloupe. [...]
[...] Durant cette crise, les salaires baissent par conséquent le chômage ne cesse d'augmenter. Ainsi, on observe la diffusion du syndicalisme et des idées socialistes à travers la population. III- La montée des revendications sociales. Malgré, l'abolition du système esclavagiste, d'importantes inégalités sociales perdurent. En effet, une minorité de grands propriétaires blancs, les békés détenteurs de l'essentiel des terres se partagent les richesses. A l'opposé une masse importante de main-d'œuvre noire à laquelle se sont ajoutés des immigrants indiens est exploitée voire surexploitée. [...]
[...] Si bien que, l'économie des Antilles françaises est essentiellement basée sur la production sucrière à partir de la canne. En effet, elle constitue en des recettes d'exportation. Par ailleurs ; l'habitation -sucrerie repose sur le système esclavagiste, dans la mesure où la quasi-totalité de la main d'œuvre est constituée d'esclaves. De 1780 jusqu'en 1830, le nombre de sucreries et les quantités de sucre produit ne cessent de croître. Ces dernières doublent en Guadeloupe et Martinique passant de à tonnes. La crise et ses conséquences. [...]
[...] Les mutations de l'industrie sucrière aux Antilles françaises de 1848 à 1939. Introduction. Entre 1850 et 1939 l'industrie connaît un essor considérable dans les régions d'Europe et d'Amérique. Parallèlement, les Antilles françaises, à vrai dire la Martinique et la Guadeloupe, sont elles aussi touchées par ce phénomène d'industrialisation à travers la création d'usines centrales qui remplacent progressivement l'habitation- sucrerie. Mais dans quel contexte l'industrie sucrière s'est-elle développée ? En quoi l'usine centrale constitue –t-elle l'un des facteurs essentiels de la mutation de l'économie ? [...]
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