La France a été, au XIXème siècle, et pendant les premières décennies du XXème siècle, une puissance colonisatrice. De la restauration à la IIIème république, tous les régimes ont apporté leur part à l'accroissement du domaine colonial. La colonisation est la domination politique, économique et culturelle d'un état qui place des territoires sous sa souveraineté. La France entend diffuser les « grands principes de 1789 » et ceux de la république qui seuls peuvent conduire les peuples soumis sur la voie du « progrès ». Les théories de la sélection naturelle élaborées en Europe dans le courant du XIXème siècle fondent le principe d'inégalité des races.
Les civilisations les plus faibles sont ainsi appelées à se soumettre ou à disparaitre. Cette cause civilisatrice est aussi défendue par les missions d'évangélisation. Coloniser devient un devoir pour le citoyen comme pour le chrétien. Les années qui s'écoulent de 1880 à 1914 sont décisives pour la colonisation française. C'est alors que se constitua l'Empire colonial français et que l'opinion se rallie majoritairement à la colonisation et ce jusqu'aux années 1950/1960. L'empire colonial français représente le territoire indochinois qui est alors composé du Tonkin, de l'Annam et de la Cochinchine (actuelle République socialiste du Vietnam), du Laos et du Cambodge (...)
[...] Les forces françaises, essentiellement concentrées dans les villes, sont moins mobiles. En 1950, la Chine est devenue communiste et soutient le Vietminh, qui peut alors passer à la deuxième phase de la guerre révolutionnaire en engageant de grandes unités. De 1950 à 1952, le Général de Lattre de Tassigny résiste victorieusement aux tentatives viets contre le delta du Fleuve Rouge au Tonkin. Malgré le soutien matériel des Américains, l'offensive se poursuit sur tous les fronts. Pour stopper l'offensif viet vers le Laos et casser son corps de bataille, le Général Navarre crée le camp retranché de Diên Biên Phû. [...]
[...] Par ailleurs, ils reconnaissent l'indépendance du Laos et du Cambodge. [...]
[...] Les pertes des assaillants sont énormes, mais l'étranglement du camp retranché se poursuit. L'héroïsme des combattants atteint des sommets. Le Silence se fait sur le camp le 7 mai 1954. Sur les hommes dont 4300 blessés faits prisonniers à Diên Biên Phû, seuls 3300 seront rendus. Les autres souvent laissés sans soins, épuisés, affamés, maltraités ont perdu la vie sur les routes qui conduisaient aux camps de détention. En France, le choc est énorme, le nouveau gouvernement de Pierre Mendès France signe les accords de Genève qui mettent fin au conflit (temporairement La France quitte le pays, mais l'influence française demeure. [...]
[...] Il explique la nécessité du besoin de matière première et de marchés. Quand à Gambetta, il élabore un projet cohérent : l'expansion est indispensable pour comprendre la défaite et préparer la revanche pour transformer une France qui est très en retard. La Cochinchine, qui fait en superficie la moitié de l'Annam et du Tonkin, est peuplé, en 1885, d'un peu moins d'un million d'habitants, dont 5000 français, parmi lesquels 3000 hommes de troupe. Dans la population autochtone, il n'y a guère que catholiques, et la minorité chinoise, des commerçants surtout, en est à ses débuts. [...]
[...] A partir de 1964, les États-Unis soutiennent massivement le gouvernement sud-vietnamien et leur apporte armes, finances et assistance militaire. Le Vietnam replonge dans une nouvelle guerre. La guerre d'Indochine (1946- 1954), durera huit années. Commencée comme une action de décolonisation, elle se poursuivra dans le cadre de la Guerre froide comme un épisode de l'affrontement des deux blocs. Elle coûtera à la France morts ou disparus. La métropole qui sort exsangue de la guerre se désintéresse des opérations d'Indochine à kilomètres. De plus, seuls les soldats professionnels sont concernés. [...]
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