Clausewitz affirme : « Une difficulté toute caractéristique de la guerre est la grande incertitude qui frappe toutes les données : l'action a toujours lieu dans une certaine pénombre, un brouillard »
A partir de la vidéo The fog war (brouillard de la guerre), montrer dans quelle mesure l'engagement des Etats-Unis au Vietnam vérifie cette affirmation.
(Introduction + Partie I + Partie II + Conclusion)
Vidéos :
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[...] En effet, vue des Etats-Unis, cette guerre est un conflit de la Guerre Froide, mais pour les Vietnamien cette guerre est avant tout une guerre d'indépendance. Dés lors, les états-majors n'ont pu mesurer le nationalisme des populations qui fut le moteur d'un peuple prêt à combattre et mourir pour son territoire. Cette erreur de lecture du conflit est du à une méconnaissance profonde des américains du territoire en guerre. Comme le dit très clairement l'ancien chef militaire états-uniens, tous ignoraient la culture et la politique des gens de la région. [...]
[...] En quoi, en effet, cette guerre du Vietnam fut marquée par les nombreuses incertitudes ? Pour se faire, nous démontrerons, dans un premier temps, que ce conflit est le fruit d'une addition d'événements qui font changer le regard des autorités américaines sur la nature du conflit avant de voir le quiproquo terrible qu'il y eut dans cette guerre entre les États-Unis et le Vietnam. Un début de guerre marqué par l'incertitude Dans un premier temps, alors que 1963 devait marquée la fin de la mobilisation des armées américaines sur le territoires de Diem, les événements politiques de chaque pays vont transformer le cours de l'histoire. [...]
[...] Le pouvoir américain ne communique que trop peu et seuls les chiffres des morts et des blessés font les une de la presse. Ce manque de pédagogie auprès des américains va faire monter les oppositions comme l'illustre le suicide impressionnant du Quaker Morrisson ou la manifestation de personnes contre la guerre. Enfin, comme McNamara le répète, seul le recul de l'histoire permet de se rendre compte que dans les affaires internationale, les solutions immédiates ne sont jamais des solutions sur le long termes et il explique le besoin de prendre le temps quitte à vivre dans un monde désordonné et imparfait. [...]
[...] Pourtant, ce sont eux qui produiront les réactions successives et qui tisseront les fils de l'histoire. Avec l'éclairage apporté par Robert S. McNamara, dans le documentaire « The Fog of war », qui fit le choix d'abandonner sa carrière de chef d'entreprise, au sein de la prestigieuse Ford Motor Company, pour accepter la proposition de Kennedy de devenir Secrétaire de la défense américaine, nous pouvons-nous interroger sur la pertinence des propos de Clausewitz en ce qui concerne la guerre du Vietnam. [...]
[...] Ce sont ces mauvaises lectures de ses attaques qui déboucheront sur une guerre interminable qui pousse McNamara a appelé cette partie « ce que nous croyons et voyons sont deux choses souvent fausses ». Pourtant, la réponse américaine a cette attaque fantasmée sera terrible : deux fois plus de bombes que durant toute la seconde guerre mondiale mais une forte hésitation à faire intervenir les forces terrestres aux vues des contraintes géographiques et météorologiques inconnues pour les américains entraînés au Kentucky. Enfin, contrairement à ce que pensait les États-Unis, la Guerre ne fut pas qu'une formalité. [...]
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