Impact de la crise de 1929, déséquilibres économiques, crise sociale, grande dépression des années 1930, ralentissement de la croissance économique, chômage élevé, crise américaine, crise mondiale, accords Matignon, France, États-Unis
La crise de 1929 (point de retournement de la conjoncture économique), déclenchée aux États-Unis par le krach boursier du "jeudi noir" à Wall Street (24 octobre 1929), entraîne le monde dans la grande dépression des années 1930 (longue période de ralentissement de la croissance économique, de chômage élevé…). Une récession économique durable et d'une ampleur sans précédent engendre des conséquences sociales dramatiques et des bouleversements politiques majeurs. Dans le cadre de sociétés fragilisées par l'essor du chômage et de la misère, et traversées par de fortes tensions politiques, les gouvernements cherchent des solutions de sortie de crise inédites.
[...] Les limites de la politique libérale classique Les économistes libéraux et la politique de déflation : Ces économistes pensent que la crise n'est qu'un accident momentané du capitalisme et que la situation se rétablira en vertu de la loi du marché. La politique de déflation : La solution traditionnelle consiste à privilégier l'équilibre budgétaire et à soutenir la monnaie (politique monétariste). Pour rétablir l'équilibre budgétaire et soutenir la monnaie, les États réduisent les dépenses publiques (aides sociales) et réduisent les salaires. Les économistes libéraux rejettent l'intervention de l'État dans l'économie. [...]
[...] Les États adoptent aussi des mesures protectionnistes et la crise se traduit par la contraction du commerce international. L'Amérique latine brutalement touchée par la crise : Les pays latino- américains sont essentiellement producteurs et exportateurs de matières premières et de produits agricoles (Brésil, Argentine ) et sont dépendants des marchés extérieurs. La fermeture des marchés états-uniens et européens a des conséquences dramatiques. Les stocks de matières premières s'accumulent, la valeur des produits s'effondre (surproduction massive). En Argentine, le bétail excédentaire est abattu, au Brésil le café est brûlé dans des locomotives à vapeur. [...]
[...] - Les Accords Matignon juin 1936) : Accords signés entre les représentants du patronat et des salariés : établissement de conventions collectives (accords sur les conditions de travail), affirmation de la liberté syndicale (délégués du personnel) et augmentation des salaires (entre et 15 - Les congés payés : création de 15 jours de congé payé pour les salariés. - La réduction du temps de travail : limitation de la semaine de travail à 40 heures. (Lutte contre la crise par la relance de la consommation et la réduction du chômage. [...]
[...] Aux États- Unis, l'activité industrielle diminue de moitié entre 1929 et 1933, et le chômage passe de 1,4 à 12,6 millions de personnes entre 1929 et 1933 (25 L'Allemagne est particulièrement touchée par la crise et compte plus de 6 millions de chômeurs en 1932. La France, qui peut s'appuyer sur un vaste empire colonial, est touchée un peu plus tard et compte plus de 500 000 chômeurs en 1933. (Dans les pays industrialisés, plus de 30 millions de personnes sont au chômage en 1932. [...]
[...] À la recherche de nouveaux débouchés, l'Italie mussolinienne envahit l'Éthiopie en 1935. Conclusion En 1929, le krach boursier de Wall Street précipite les États-Unis dans une crise qui s'étend à l'ensemble du monde et provoque une longue dépression. Les Etats choisissent des politiques anti-crises différentes : autarcie et réarmement dans les régimes totalitaires, politiques keynésiennes aux États unis avec le New Deal et en France avec le Front populaire. Dans les années 1930, la crise nourrit de fortes contestations politiques et fait le jeu des extrémismes, notamment en Allemagne. [...]
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