ce cours traite des facteurs d'attraction des immigrés, de leur place sur le marché du travail du XIX-XXe s.
[...] Elle est fondée sur le charbon, la vapeur qui permet le développement de l'industrie textile/minière. Il y a des formes de concentration de la main d'œuvre (mines) mais aussi des formes de diffusion de main d'œuvre (textile) qui peuvent se situer le long des rivières, mais aussi à domicile. La main d'œuvre de la 1[ère] industrialisation est rurale. Ce sont des hommes, des femmes et des enfants. Le recrutement s'élargit aussi à l'échelle des régions voisines (ex : Saint-Etienne qui recrute dans le Massif Central). [...]
[...] Les français sont en très grande partie des OP et stables, les belges se répartissent entre OP et OS, la majorité des italiens sont des OS, et les algériens sont très majoritairement des manœuvres et des OS. Il y a donc une forme de pyramide selon l'origine de la main d'œuvre. Un autre aspect de la hiérarchisation du travail avec les « niches économiques ethniques ». On s'est rendu compte qu'il existe des niches communautaires ethniques, comme le commerce des produits du pays originaire (restaurant chinois, magasins italiens . ) qui emploient de la main d'œuvre du pays en question pour une clientèle du pays. [...]
[...] Ils ne font pas concurrence aux boutiquiers nationaux. Très souvent, ils vont élargir leur clientèle et vont diversifier leurs produits. [...]
[...] Cela a suscité une grande inquiétude des élites dès les années 1870 car elles voient cette faible vitalité comme un facteur d'affaiblissement de la puissance géopolitique de la France par rapport aux voisins de la France, aux économies puissantes voisines (Allemagne), car les élites considèrent qu'en France il y a moins de jeunes, et donc il y aura moins de soldats à mettre en face des ennemis. De plus les élites voient que cette moindre population, il y aura moins de main d'œuvre dont ont besoin les industries moderne. Dès les années 1880, la France connaît l'accélération de son développement industriel et d'une industrie moderne. [...]
[...] Par exemple le travail à la chaîne, répétitif, chronométré, dangereux . Très souvent, la classe ouvrière précédente dans les pays Occidentaux qui était organisée, qui avait acquis des droits politiques et syndicaux vont refuser d'entrer dans cette nouvelle classe ouvrière déqualifiée. Elle a les moyens de résister à ces conditions de travail par des grèves dans les industries chimiques et automobiles partout en Europe en 1911-1912. Les entreprises vont donc employer une nouvelle classe ouvrière spécialisée (non qualifiée) dans les populations les plus pauvres et rurales qui vont faire la même chose tout le temps. [...]
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