Immigration etats unis
Dans son ouvrage A Nation of Immigrants de 1962, J-F. Kennedy, lui même petit-fils d‘immigrants irlandais, insiste sur le fait que les Etats-Unis doivent leur existence à la seule immigration. Ce phénomène est donc constitutif de la nation américaine. C‘est véritablement au XIXème siècle que le phénomène d‘immigration vers les Etats-Unis prend toute son ampleur. Ce pays neuf attire alors de gigantesques flux de personnes, et est l‘objet de la plus grande émigration, en valeur absolue, de tous les temps, ce qui nous amène à nous s'interroger sur: Quels sont facteurs explicatifs de cette immigration outre atlantique ? Et quelles sont ses conséquences sur le sol américain ?
[...] CONCLUSION : Le processus migratoire qu'ont connu les Etats-Unis au 19e siècle et le début du 20e a profondément transformé le socle de la société américaine. Tirant ses origines de celle d'un exode rural, elle s'est fait en deux temps. D'abord mineur avec l'arrivée des migrants d'Europe de l'Ouest majoritairement, elle représentait une immigration de main d'œuvre qualifié pour pallier les lacunes de certaines industries suite à la Guerre de Sécession. Par la suite, l'importante massification du mouvement qui s'est peu à peu transformée en une sorte d'immigration de la pauvreté a attisé les mouvements racistes de la part des natives puis par la suite des communautés entre elles. [...]
[...] L'apparition d'agitations sociales et la fin de l'émigration massive 1. Un multiculturalisme émerge en dépit d'une américanisation plus ou moins forcée L'immigrant pouvait se faire accepter à condition de s'« américaniser : renoncer à sa langue natale, adopter tout un ensemble d'opinions, de valeurs et de coutumes américaines, adhérer à la doctrine américaine de réussite économique, s'habiller, s'exprimer et se comporter comme un Américain d'origine, par le biais d'association sportives, culturelles et amicales, l'école et des loi tel que le polish national Alliance en 1880 ou le Pan Hellenic Union en 1907. [...]
[...] L'immigration est encouragé par les Etats Les Etats Unis ne voyaient point d'inconvénients face à ces impressionnantes vagues d'immigrés car elles permettaient de développer leur pays et d'exploiter et de peupler tous les lieux, c'est pourquoi ils vendaient des terrains de terres à bas prix qui attiraient de nombreux étrangers. La loi homestead act en 1862 accordait 160 acres, soit 80 hectares de terres à toute personne qui travaillera cette terre pendant 5 ans. Cette loi a engendré une concurrence entre Etats aux USA, la création de propagande passant par des affiches et des journaux. [...]
[...] Ces nouveaux arrivants sont en grande majorité des protestants (sauf les irlandais catholiques). Notons, qu'une partie des Allemands sont juifs, ils constituent la frange supérieure de la diaspora juive aux USA. Il est important de souligner que la première vague d'immigrés partent tous en familles liés aux guerres, famines due à la maladie de la pomme de terre alors que dans le seconde vague d'immigrés est surtout composé d'hommes et minoritairement de femmes car la plupart ont pour rôle de garder le foyer ainsi que les enfants. [...]
[...] Bien qu'importante, cette immigration reste mineure par rapport à celle qui la suivra : entre 1815 et 1879, le nombre de migrants est d'environ 10 millions au total ( entrés par an). b. La nouvelle immigration provient de l'Europe de l'Est et du Sud Tableau : Emigration européenne outre mer 1815-1939 : Source : P. Guillaume, Individus, familles, nations, p 1881-1915 changement quantitatif : arrivée de 22 millions d'immigrés aux USA environ 1 millions d'entrés par an. Cette 2nde vague d'immigration est souvent qualifiée de marée par les historiens. [...]
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