L'humiliation de la défaite de 1871 génère chez les français un intense sentiment de vengeance qui s'appuie sur le désir très vif de reprendre l'Alsace-Lorraine aux Allemands. Les Français sont donc prêts à faire la guerre pour réparer leur humiliation de 1871. J. Ferry d'ailleurs (ainsi que tous les hommes politiques jusqu'en 1914), renforce le poids de l'école devenue laïque et obligatoire et utilise le service militaire fondé en 1872, tous deux pour générer un grand patriotisme dans le cœur des français.
Au niveau politique, on sait que la guerre est toujours possible. Avec un fort sentiment national belliqueux derrière eux, les hommes politiques n'hésitent pas à se montrer fermes sachant qu'ils seront suivis. En fait, de 1870 à 1914, le sentiment général est que l'Europe sait qu'une grande guerre se prépare, dès lors chacun cherche des alliés pour être le plus fort possible. Pendant cette période, ce qui effraie la IIIème République ce n'est pas la guerre (au contraire) mais la défaite. De 1870 à 1893, la France Républicaine qui inquiète, est encerclée par les alliances Bismarckiennes.
[...] Avec un fort sentiment national belliqueux derrière eux, les hommes politiques n'hésitent pas à se montrer fermes sachant qu'ils seront suivis. En fait, de 1870 à 1914, le sentiment général est que l'Europe sait qu'une grande guerre se prépare, dès lors chacun cherche des alliés pour être le plus fort possible. Pendant cette période, ce qui effraie la IIIème République ce n'est pas la guerre (au contraire) mais la défaite. De 1870 à 1893, la France Républicaine qui inquiète, est encerclée par les alliances Bismarckiennes. [...]
[...] Mairet : " Le soldat de 1916 ne se bat ni pour l'Alsace, ni pour ruiner l'Allemagne, ni pour la patrie. Il se bat par générosité, par habitude et par force. Il se bat parce qu'il ne peut pas faire autrement Ainsi, le grand élan patriotique d'avant 1914 semble avoir totalement disparu. Le peuple français passe d'un patriotisme belliqueux à un pacifisme ardent ; Ce changement se traduit par des désertions et des conflits au sein de l'armée en 1917. Ce mouvement pacifiste va rejaillir sur la classe politique à l'exemple de l'attitude de Briand. [...]
[...] En 1930, l'attitude de la IIIème République face à la guerre est irréaliste voir même désintéressée. C'est une politique de " laissez faire La France dans les années 30 semble vouloir échapper à son destin pourtant inéluctable. Ainsi, le budget de l'armée est diminué de 32% de 31 à35. Le service militaire passe à 18 mois puis à 12 mois et les investissements diminuent. La France se cache derrière se nouvelle ligne Maginot en se persuadant qu'elle les rend invincibles. [...]
[...] Néanmoins, l'échec de l'occupation de la Ruhr montre aux français que la France seule ne peut rien faire. A partir de là, une grande vague pacifiste va s'installer et prendre une ampleur au sein de l'opinion et de la classe politique de la IIIème République, notamment avec l'influence des Anciens Combattants. Il est préféré à la politique de fermeté une politique de sécurité collective ; la tactique étant différente mais le but restant toujours d'empêcher tout nouveau conflit. Cette politique de sécurité collective se traduit par Locarno en 1925 et le pacte de Briand Kellogg en 1928 ? [...]
[...] A partir de 1923, la France est de moins en moins réaliste et plus tard, refuse une guerre qui apparaît de plus en plus inéluctable. Ceci se traduit par une incompétence en politique étrangère ce qui facilite la montée du nazisme Hitlérien. Dans les années 30, la IIIème République semble vouloir échapper à son destin, elle a désormais peur de la guerre, elle en mourra en 1940. [...]
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