L'analyse de la Troisième république nous amène à analyser la vie politique : gouvernements, gouvernants, politiques, opinion publique, partis ...
Il faudra faire une confrontation avec la IVe et la Ve république. La IIIe République a été discréditée pendant l'entre-deux-guerres, et même parfois jugée responsable de la défaite et de la dictature de Pétain.
Deux problématiques possibles :
- la débâcle et l'avènement de la dictature sont-ils imputables à la nature du régime parlementaire de la IIIe République, source de paralysie de la vie politique française dans l'entre-deux-guerres ?
- la IIIe République est-elle trop faible pour incarner et défendre la démocratie en Europe face à la montée des régimes fascistes, autoritaires, expansionnistes et agressifs ?
[...] En 1932, la conférence de Lausanne décide que l'Allemagne est quitte vis-à-vis de la France milliards de marks or sur 128 au total auront été payés, dont moins de 10 milliards à la France. Les échecs des coalitions successives entraînent un certain désenchantement. La crise économique et le contexte international annoncent de nouvelles difficultés. II) La République impuissante ? (1932-1936) En 1932, la IIIe République passe désormais pour un régime impuissant. Le parlementarisme est critiqué. A Le discrédit du parlementarisme Il se manifeste dans le domaine institutionnel. [...]
[...] Daladier démissionne, ce qui est symbolique, car le régime parlementaire semble abdiquer devant la violence. C La formation du Front Populaire Il se forme face à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. L'ennemi prioritaire de l'Internationale n'est pas le socialisme, à cette époque, mais le fascisme. Les communistes acceptent donc l'alliance avec les socialistes et les radicaux. Ils entrent dans un mouvement destiné à rassembler les classes moyennes, clientèle première des mouvements fascistes. Un programme commun est élaboré. En Mai 1936, le Front Populaire connaît un succès électoral, rendu possible par la discipline républicaine (en cas de triangulaire, désistement au second tour en faveur d'un candidat allié mieux placé) sanctionne un climat d'euphorie éphémère. [...]
[...] Conclusion La IIIe République est une période à nuancer. En 1939, la France est sortie de la crise économique. L'isolement de la France et la stratégie incertaine de 1939 sont le fruit d'une situation complexe. Ce n'est pas tant la nature des institutions qui semble imputable, que la façon dont la société française a évolué dans l'entre-deux-guerres jamais remise de la Grande Guerre et moralement divisée, au point de connaître une atmosphère de haine passionnelle qui atteint son paroxysme sous le Front Populaire. [...]
[...] Herriot est désavoué par les milieux d'affaires et démissionne en 1925. Il s'ensuit une période d'instabilité ministérielle qui s'achève par la fin du Cartel des gauches en 1926. Un nouveau gouvernement, modéré, exerce de 1926 à 1932. Poincaré forme un gouvernement d'union nationale : celui-ci va de la droite aux radicaux jusqu'en 1928, date à laquelle les radicaux laissent le pouvoir à la droite seule jusqu'en 1932. Ce gouvernement connaît quelques succès. Les finances sont redressées, ainsi que le commerce extérieur et le budget. [...]
[...] Il mène pour cela une politique de déflation en réduisant les dépenses (le budget). Ceci suscite une nouvelle fois l'opposition des socialistes. Le gouvernement perd la confiance de l'opinion, et les gouvernements successifs sont régulièrement désavoués (Daladier, ) La vie politique est salie par des scandales politico-financiers. C'est le cas de l'affaire Stavisky en 1934. Il s'agissait d'un homme d'affaires d'origine juive ukrainienne impliqué dans des affaires d'escroquerie en liaison avec le pouvoir. En Janvier 1934, il est retrouvé mort dans son chalet de Chamonix. [...]
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