La France va connaitre une histoire politique mouvementée. L'année 1848 est une année qui voit s'exprimer des revendications sociales inédites.
La république est proclamée. On annonce la dissolution des deux chambres et on convoque une assemblée nationale constituante. Par un décret du 5 mars 1848, on prévoit que cette assemblée constituante sera élue au suffrage universel masculin.
Le nombre d'électeurs augmente énormément. On établit alors la liberté totale pour les réunions publiques, on abolit la peine de mort en matière politique, ainsi que l'esclavage. 100000 chômeurs vont être embauchés pour des travaux de terrassement, ce qui va permettre de résoudre le manque de travail dans la capitale.
Les mois qui suivent cette révolution de février vont se situer dans un climat imprégné de romantisme et d'idéalisme religieux. L'anticléricalisme de 1793 a totalement disparu. Des journaux se fondent, des clubs se constituent. On retrouve l'ambiance d'enthousiasme, d'effervescence intellectuelle qu'on avait trouvé en 1789. Au moi d'avril 1848, est élue l'assemblée constituante qui est chargée de créer la nouvelle constitution. C'est une assemblée composée majoritairement de républicains modérés.
La République proclamée restera le gouvernement de la France. On a alors un conseil exécutif provisoire composé de 5 membres. Au bout de quelques mois, on décide de supprimer les ateliers nationaux. En juin 1848 éclate une véritable guerre civile : 5000 morts, 1500 fusilliés. L'attitude de l'assemblée va approuver la répression brutale de la part de l'exécutif, ce qui veut dire que s'en est finit de la république sociale. Certains voient se profiler le spectre de la terreur.
[...] La IIe République à l'épreuve des tensions politiques On aborde ici deux régimes : une république puis un empire. La monarchie a laissé des traces. Le principe démocratique s'est largement diffusé dans le pays et jusqu'ici les révolutions étaient des révolutions bourgeoises. La première partie du XIXe siècle est dominée par la recherche du libéralisme tandis que la deuxième moitié est plutôt dominée par l'établissement définitif de la démocratie. L'impossible république : 1848-1852 La France va connaître une histoire politique mouvementée. [...]
[...] La consultation se fait de façon à ce que la réponse soit certaine. Ce rejet de la révolution fausse le jeu, car le peuple va préférer renouveler sa confiance au peuple. Le déséquilibre des pouvoirs Comme en l'an la constitution est très courte. Elle énonce que le gouvernement de la République française est confié pour dix ans au prince Louis Napoléon Bonaparte. Il y a donc une prépondérance écrasante du pouvoir exécutif. a. La prépondérance du prince-président Il est élu pour 10 ans chef de l'état. [...]
[...] La république s'achèvera avec le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. L'échec de la République est dû au fait qu'on a volé la république aux ouvriers. Le peuple fait la révolution, et celle-ci est confisquée par la bourgeoisie. Ce peuple qui se dit fatigué de se faire tuer pour la bourgeoisie se détache d'elle et vote massivement pour une personnalité charismatique qui saura lui faire la promesse d'une meilleure attention à ses besoins. On se tourne vers ce chef qui a quelques accents de la dictature en lui, mais qui leur a fait des promesses. [...]
[...] Elle attendra 4 ans avant de doter le pays d'institutions définitives. Cette assemblée, composée en majeure partie de monarchistes, va finalement établir une République (république conservatrice qui avait montré sa capacité à rétablir l'ordre). Un nouveau cycle constitutionnel s'ouvre, dominé par une relative continuité. Cette apparente continuité ne sera pas exempte de ruptures profondes, alors qu'éclatent successivement deux guerres mondiales qui entraîneront des modifications radicales du jeu politique. Bibliographie . La IIe République 1848-1851 par Louis Girard. Éditions Calmann Lévy (Paris, 1968) . Droit communautaire Préface de Charles Braibant. [...]
[...] L'Empire autoritaire À partir du sénatus-consulte de 1852, il y a un renforcement constant des prérogatives de Napoléon III. La presse et les milieux d'opposition sont de plus en plus surveillés. Les détenus politiques sont déportés sans jugement. Le pouvoir personnel de l'Empereur est à son fait, les ministres ne sont que ses exécutants, les députés sont soumis, et l'opinion publique, hormis quelques opposants, est indifférente à la vie politique. Puis, prenant ses distances avec le Premier Empire, le régime évolue. [...]
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