Au XIXe siècle, et même auparavant, l'Europe a dominé le monde. Ainsi ne se posait pas le problème de sa place. Or, c'est avec les grands conflits du XXe siècle que l'Europe a perdu son « leadership » sur le monde. C'est ce constat qui a été le point de départ de projets de construction européenne (...)
[...] En effet, on commence à comprendre que le principe national ne constitue pas la fin de la politique. Il ne faut donc pas chercher à défendre l'intérêt national mais plutôt rechercher l'intérêt commun aux Européens. On a donc le sentiment qu'il faut s'unir ou mourir (Riou). Les Européens ont une civilisation à défendre et des valeurs qui risquent de disparaître s'ils ne s'unissent pas. On voit donc bien que le concert européen a constitué une matrice indispensable sur laquelle repose la construction européenne, bien que la construction européenne ait été pensée contre ce concert européen. [...]
[...] La conception de l'Europe durant la guerre Durant la Seconde Guerre mondiale, on a trois grands concepts : La conception autarcique. Il s'agit notamment de la conception de l'Allemagne nazie, de l'Italie fasciste et du Japon. En ce qui concerne l'Allemagne, même si il est bizarre de parler d'Europe pour Hitler, il y avait une conception mais autarcique. Pour Hitler, l'Europe devait faire un bloc de l'Atlantique à l'Oural sous hégémonie allemande. Cette conception de l'Europe avait également une dimension raciale. [...]
[...] Il propose ainsi des solutions concrètes pour faire reposer la paix sur l'Europe et sur le monde. Pour lui, il faut : Recréer un système nouveau. Wilson va essayer de subsister un principe nouveau avec la Société des Nations (SDN) : Une association globale de nations doit être formée par des engagements spécifiques garantissant une indépendance politique et une intégrité territoriale mutuelle identique à tous les pays grands ou petits Cette dernière va en effet engendrer l'intégration de tous les grands Etats mais aussi des plus petits. [...]
[...] On a dorénavant un système qui fige le concert européen. Il ne s'agit cependant pas de la seule raison. Ce qu'il faut souligner est que jusqu'en 1914 les alliances ont eu un effet calmant sur les crises puisque le membre le moins impliqué de l'alliance avait tendance à retenir son allié. En 1914, plus personne n'a intérêt à retenir l'autre dans la guerre. En effet, chacun estime que les enjeux sont essentiels à sa survie et qu'il n'y a pas d'intérêts à retenir son allié. [...]
[...] Cette expression définit le fonctionnement du système européen entre 1815 et 1914. Ce fonctionnement a ensuite essayé de perdurer jusqu'à la Seconde Guerre mondiale mais a finalement échoué en 1939. Sa spécificité résulte au fait qu'il repose sur plusieurs aspects comme des règles juridiques, des relations d'ordre civilisationel . L'ordre européen. Cette expression met en avant les valeurs sur lesquelles repose le système européen. I. Le Concert européen : apports et limites pour l'ordre européen d'après 1945 A. Les évolutions du Concert européen de 1815 à 1914 Le concert européen, officiellement, naît en 1815 au congrès de Vienne. [...]
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