XVe-XVIe siècles : un nouveau rapport au monde, un temps de mutation intellectuelle
Chapitre 4 : humanisme, Renaissance et réformes religieuses
Dissertation qui peut aussi servir de fiche de révision puisqu'elle englobe tout le cours
/! : conclusion à rédiger
[...] Pour eux, l'Église ne répond plus à son rôle. Ils accusent les curés d'être ignorants et sans morale, les évêques et les abbés avides de richesses et les papes de se comporter comme des rois au lieu de se consacrer à Dieu. Les Humanistes étudient, éditent, traduisent et commentent le Nouveau Testament. Suite à leurs travaux, ils réalisent que l'Église s'éloigne des textes bibliques, et défendent alors un christianisme plus simple avec une meilleure connaissance du message du Christ, sans rompre pour autant avec les Catholiques. [...]
[...] Mais les Humanistes cherchent également à faire progresser la science, et c'est ainsi que Copernic émet la théorie de l'héliocentrisme. Léonard de Vinci s'intéresse quant à lui à l'anatomie du corps (L'Homme de Vitruve) et à la mécanique. Malgré la volonté et les efforts, les progrès sont lents à cause de l'opposition de l'Église, des mentalités crédules et des manques d'instruments et de moyens. Les Humanistes partagent leurs connaissances et leurs travaux et forment la République des lettres. L'Humanisme se diffuse grâce à l'imprimerie et aux livres. L'imprimerie est inventée par Gutenberg vers 1455. [...]
[...] En 1530, sa doctrine est rejetée par Charles Quint, cette nouvelle religion assurant que la foi apporte le Salut, le culte des Saints est abandonné, elle ne garde que deux sacrements (le baptême et la communion), elle supprime le clergé et les monastères et les cérémonies religieuses se font dans la langue du pays (encore une fois on abandonne le latin). Des réformes anglicanes et calvinistes apparaissent. En Angleterre, Henri VIII (1497-1543) est excommunié à cause de son divorce avec Catherine d'Aragon. Il prend la tête de l'Église d'Angleterre par l'acte de suprématie en 1534. C'est la naissance de l'Église anglicane. En 1563, Élizabeth I fixe la nouvelle doctrine. Dans ses 39 articles, l'Église anglicane conserve du catholicisme mais les prières sont traduites en anglais et les messes deviennent luxueuses. [...]
[...] Humanisme, Renaissance et réformes religieuses La Renaissance est tout d'abord une rupture avec le Moyen-Âge. Elle s'étend de la fin du XIV[e] siècle jusqu'à la fin du XVI[e] siècle. C'est un mouvement qui influence et transforme tout le continent européen. Un nouveau courant de pensée apparaît alors : l'Humanisme, ainsi qu'un nouveau regard sur le monde et un nouveau rapport avec dieu. Comment la pensée nouvelle favorise-t-elle les réformes religieuses ? Nous expliquerons d'abord ce qu'est cette pensée nouvelle, puis nous étudierons les réformes protestantes. [...]
[...] Ainsi, nous avons vu que la réforme protestante bouleverse complètement la religion. Mais les Catholiques réagissent à cette volonté d'une nouvelle Église. Les premières réactions catholiques tardent. En 1539, Ignace de Loyola fonde l'ordre jésuite, ou la compagnie de Jésus. Les Jésuites se mettent au service du Pape et prêchent le catholicisme là où il veut. Ils deviennent aussi les confesseurs des souverains et ouvrent des collèges d'enseignement. En 1542, Paul III crée la congrégation d'inquisition pour faire face aux Protestants. Le concile de Trente influence la réforme catholique. [...]
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