Hommes et femmes d’Europe occidentale à la fin du XIXe siècle

Thèmes abordés

Sciences humaines et arts, hommes et femmes, Europe occidentale, fin du XIXe siècle, population dynamique, migrations européennes, diversité des peuples

Résumé du document

On va partir d'une idée forte, c'est-à-dire l'idée que démographiquement la fin du XIXe siècle marque l'apogée de la puissance de l'Europe occidentale. Jamais les Européens n'ont été si nombreux. En 1910, il y a 65 millions d'Allemands, 45 millions d'Irlandais, 39 millions en France, presque 39 millions en Italie et presque 20 millions d'Espagnols. Ces 5 pays représentent un huitième de la population mondiale. Jamais la proportion des Européens dans l'ensemble de la population mondiale n'a été aussi élevée. Leur population est telle qu'ils peuplent le Nouveau Monde, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Océanie et certaines régions d'Afrique. Ce dynamisme nourrit l'incroyable suffisance des Européens par rapport aux peuples du monde entier. Les Européens sont persuadés qu'ils incarnent l'âge adulte de l'humanité et que les autres pays sont dans l'enfance ou la vieillesse et la décrépitude. La Chine est vue comme un pays décadent. Les Européens ne sont pas encore sensibles à la puissance naissance des États-Unis. Le problème est que ce dynamisme est miné de l'intérieur. En France il y a une baisse de la fécondité, réduction de la taille des familles et une transformation de la structure familiale traditionnelle. Le dynamisme démographique est en train de toucher à sa fin.

Extraits

[...] Il y a des réformes de l'école, mais pas du lycée. Le Lycée n'intègre qu'une toute petite partie de la population scolaire ( élèves dans l'enseignement secondaire, chaque années moins de 7000 bacheliers) En Italie les lycées publique et privé comptent élèves et l'enseignement secondaire sert à former des élites. Les gens qui vont dans l'enseignement secondaire sont déjà intégrés. Cet enseignement secondaire pose des problèmes avec beaucoup trop de littérature avec dimension scientifique beaucoup trop faible mais ce n'est pas un problème pour l'ensemble de la population. [...]

[...] Dans ces deux cas la nation est à créer. En France la nation s'est révélé dans la crise plus qu'on ne l'aurait. Elle était l'état nation mais a perdu l'Alsace Loraine mais dans certaines campagnes il y avait une réticence à se sacrifier pour la nation. Il y a eu dans le midi et à Paris des tentations fédéralistes. Dans le cadre britannique le royaume est protégé par la manche, mais affaiblit par des revendications des irlandais qui demandent l'autonomique, un parlement propre et la fin de la tutelle britannique. [...]

[...] Il y a des variations d'alimentations. Les poids et mesures sont extrêmement différents suivant le département où on est, le droit est différend en particulier en matière de succession et de capacité juridique des femmes. Il y a dans le Reich allemand quatre droits de la famille différends. En Italie les codes juridiques ont été unifiés en 1865, les souvenirs historiques anciens ou récents sont très différents. Les héros des écossais sont les héros de leur guerre contre les anglais. [...]

[...] Cette migration massive des britanniques, anglais et allemands continuent et personne n'y met obstacle, car ça diminue le nombre des prolétaires faméliques. Entre 1871 et 1873 2millions 300 mille allemands émigrent vers l'Amérique du nord. Entre 1894 et 1914 l'émigration allemande a diminuée car la croissance allemande a créé suffisamment d'emplois. Le relais est pris par des migrations méditerranéennes avec l'Italie. Dans les années 1880 les paysans siciliens partent pour la Merica. Ils laissent partir les surplus de population qui peuvent pendant l'hiver aller faire les moissons dans l'hémisphère sud comme en Argentine. [...]

[...] Dans un premier temps les migrants se réunissent en communautés. L'immigration juive en Grande Bretagne s'installe dans les quartiers est de Londres, à Paris ils s'installent dans le Marais. Cette immigration a soulevé des sentiments divers même de la part des juifs français et britanniques. Globalement c'est le seul cas d'immigration massive et spectaculaire. Il n'y a en Europe occidental qu'n seul pays d'immigration qui est la France ou les étrangers dépassent 1 millions d'habitants et représentent 1 millions d'habitants. [...]