Présentation du plan de politique étrangère d'Hitler tel qu'énoncé dans Mein Kampf.
[...] L'expansion est donc indispensable. Ensuite et surtout, le révisionnisme est né suite au traité de Versailles considéré comme un Diktat L'Allemagne a perdu en km2 soit 13% de son territoire et 6,5 millions d'habitants de sa population). C'est donc un nationalisme de revanche qu'Hitler développe. Il veut absolument revenir sur la défaite de la 1ère GM. De la haine dvpée contre la France permet la définition précise d'un ennemi commun à tous les allemands et ainsi une certaine unité des peuples germaniques. [...]
[...] Il a donc fallu 7 ans à Hitler pour concevoir ses plans de politique étrangère. Ceux-ci sont largement alimentés par le révisionnisme, les idées pangermanistes du XIXe siècle et une indéniable haine de l'étranger et un antisémitisme violent ( ces arguments justifient que l'All doit avoir politique extérieure agressive. Malgré l'image d'horreur et d'incohérence que le personnage d'Hitler inspire aujourd'hui, son plan de politique étrangère énoncé en 1926 avait de réels buts. En quoi la politique étrangère d'Hitler énoncée dans Mein Kampf est-elle très cohérente et peut-elle permettre de restaurer un Grand Reich allemand ? [...]
[...] Né au début du XIXe siècle à la fin du st Empire Romain germanique et formulé par Fichte en 1807 avec son discours à la nation allemande. Réunification des peuples allemands sur le continent ( volonté d'absorption des communautés allemandes en Tchécoslovaquie (les sudètes millions) et en Autriche millions de germanophones) + 1,5 millions d'alsaciens- lorrains attachés à la France million d'Allemands sous l'autorité de l'Etat polonais, des dizaines de milliers d'autres dans les frontières de la Belgique, du Danemark, de la Lituanie, de la Yougoslavie ( plus de 10 millions d'Allemands en dehors de l'Allemagne au début des années 1920. [...]
[...] CONCLUSION : On peut ainsi distinguer 3 grandes phases ds le plan de politique étrangère hitlérien : - La première, consolidation intérieure et le réarmement de l'Allemagne + conclusion d'alliances ac Angleterre et Italie ( permettrait isolation France et une possibilité de préparer la guerre. - La seconde, guerre la France ( permettrait élimination de la prépondérance française sur le continent et élimination d'une menace lors de l'expansion à l'est. - La troisième, une grande guerre de conquête à l'est, principalement la Russie. Pour Hitler, cette phase serait facile militairement car l'Allemagne ne rencontrerait que des bolcheviques juifs et des slaves incapables. Correspond à la conquête d'un espace vital. [...]
[...] Un programme pas dépourvu de contradictions et d'absurdités, qui empêchent son application parfaite. Une alliance peu probable avec l'Angleterre - intérêts ang et ita opposés en Méditerranée et en Afrique empêchent une alliance puissante. - Surtout, l'hypothèse que la politique d'équilibre anglaise rendrait possible une alliance anglo-allemande était peu probable : au début des années 1920, on pouvait douter des ambitions hégémoniques de la France sur le continent, qui voulait surtout assurer sa sécurité. Par contre, les revendications territoriales allemandes étaient bien réelles, et l'Angleterre n'allait pas soutenir une puissance expansionniste La justification de l'espace vital allemand est contradictoire et semble difficilement réalisable - comment imaginer que les territoires à conquérir à l'est pouvaient servir à établir les excédents de la population allemande, parce que ces territoires étaient quand mm déjà habités. [...]
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