Historien, mémoires de la Seconde Guerre mondiale, déportation, mythe résistancialiste, régime de Vichy, Général de Gaulle, collaborationnisme, Jean Moulin, mémoire des Juifs, Shoah
Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale sont multiples. La mémoire est la présence sélective des souvenirs du passé. Il y a plusieurs types de mémoires, par exemple celles de déportés ou de soldats, mais celles-ci peuvent entrer en conflits. Le travail d'un historien est donc de restituer le passé de manière la plus objective que possible.
[...] L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale sont multiples. La mémoire est la présence sélective des souvenirs du passé. Il y a plusieurs types de mémoires, par exemple celles de déportés ou de soldats, mais celles-ci peuvent entrer en conflits. Le travail d'un historien est donc de restituer le passé de manière la plus objective que possible. I. L'historien face aux mémoires immédiates d'après-guerre A. Un mythe résistancialiste élaboré dés la Libération Après la guerre, la France est désunie et affaiblie. [...]
[...] En 1990, les lois Gayssot sont mises en place, elles concernent le négationnisme. Elles sont mises en place pour le respect des mémoires et les négationnistes ne peuvent plus nier l'existence des chambres à gaz. En 1999, l'état français indemnise les familles juives et les enfants de déportés. En 2005, le Mémorial de la Shoah est construit et devient un musée, mais aussi un lieu de recherche. En 2007, Jacques Chirac fait rentrer au Panthéon les Justes de France (personnes ayant aidé les juifs pendant l'occupation). [...]
[...] Dans les années 1990, l'État français met en place des lois mémorielles, ces lois protègent les vérités historiques et réprime ceux qui osent les nier. Conclusion L'histoire des mémoires permet une meilleure compréhension du passé. Elles ont évolué de 1945 à nos jours. Le mythe résistancialiste s'efface pour une mémoire moins glorieuse. Les mémoires oubliées s'affirment et dans les années 1990 les mémoires connaissent un apaisement, car il y a une reconnaissance des crimes. Les historiens ont réussi à reconstruire la mémoire et à suivre son évolution, mais cela n'est pas encore le cas des mémoires de la Guerre d'Algérie. [...]
[...] Une autre mémoire oubliée de l'histoire est celle des soldats, beaucoup oublient qu'ils ont subi une défaite en 1941 ayant fait 90 000 morts et 120 000 blessés. Il y a la mémoire des Tziganes qui a été oubliée, car celles-ci se transmettaient oralement. Puis il y a les Malgré-nous qui sont des alsaciens et des mosellans forcés d'aller dans l'armée allemande. II. L'historien et le retour des souvenirs refoulés A. La fin d'un mythe résistancialiste Dans les années 1970, une autre image de la France occupée apparaît. [...]
[...] En 1994, Paul Touvier, ancien chef de la Milice française sera le premier à être condamné pour crime contre humanité. En 1997, Maurice Papon ancien secrétaire de la préfecture de Gironde, sera condamné à 10 ans de prison pour complicité de crimes contre humanité. Robert O. Paxton assistera à ce procès, mais pas Henry Rousso, car d'après lui un historien ne peut pas être un témoin s'il n'a pas vécu les événements. III. L'historien et l'apaisement mémoriel depuis les années 1990 A. [...]
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