Historien, mémoires, 1939, 1945, mémoire juive, résistance, Vichy, procès
La mémoire est l'expression d'une expérience individuelle, parfois sélective et négligente, empreinte d'émotions et de sentiments, que le temps contribue à modifier. Elle est en ce sens subjective.
L'histoire est une science humaine et sociale qui cherche à établir la vérité à partir de sources historiques.
Elle tend donc à l'objectivité. Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les mémoires sont plurielles et polémiques.
Il convient alors de se demander comment le travail scientifique de l'historien peut être influencé par l'éclatement des mémoires après 1945.
[...] Il perd toutes ses décorations.Toute cette suite de procès se base et se fait grâce à la loi de 1964 rendant imprescriptibles les crimes contre l'humanité. C'est aussi le résultat d'une prise en compte des travaux des historiens qui ont éclairé ce qui était dissimulé. Le rôle des dirigeants politiques dans la reconnaissance de la collaboration française Par ailleurs, l'établissement d'une vérité oblige les chefs d'état successifs à réagir face au régime de Vichy. Pour de Gaulle, ce sont des usurpateurs et la France n'est représentée que dans la république. [...]
[...] La particularité du génocide juif est de plus en plus reconnue. La communauté juive se pose alors des questions. Claude Lanzmann réalise entre 1976 et 1985 le film Shoah : neuf heures de témoignages et de prises de vues des lieux d'extermination. En 1979, Serge et Beate Karlsfield créent l'association des Fils et des Filles de Déportés Juifs de France. Ils vont alors poursuivre les nazis à travers le monde afin de les juger en se basant sur une loi de 1964 rendant imprescriptibles les crimes contre l'humanité. [...]
[...] Mais ce faisant, certains historiens sont poussés à la légitimité d'une participation en tant que témoin expert aux grands procès pour apporter des informations sur les criminels nazis ou français. Certains, comme Robert Paxton, acceptent. D'autres refusent, notamment Henry Rousso, qui considère que la place d'un historien n'est pas dans l'enceinte d'un tribunal. Ainsi, après 1970, les langues se délient, la France n'est plus aussi menacée par la désunion. Les historiens peuvent donc utiliser ces nombreuses mémoires dans leur travail de reconstitution de la vérité. [...]
[...] L'histoire est une science humaine et sociale qui cherche à établir la vérité à partir de sources historiques. Elle tend donc à l'objectivité. Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les mémoires sont plurielles et polémiques. Il convient alors de se demander comment le travail scientifique de l'historien peut être influencé par l'éclatement des mémoires après 1945. Dans un premier temps sera vu la mémoire officielle et écrasante de l'immédiat après-guerre. Puis sera vu l'émergence de plusieurs mémoires dans les années 1970. Enfin, la réappropriation des mémoires par le monde politique sera étudiée. [...]
[...] La priorité à l'union nationale Ce mythe résistancialiste, dont parle l'historien Henry Rousso, va être à son apogée au retour de De Gaulle en 1958. Cette politique tient encore plus ) propos car la guerre froide et la guerre d'Algérie menacent à nouveau l'unité du pays. En 1960, le mémorial de la France combattante est inauguré au mont Valérien par le chef de la résistance lui-même. En 1961, le concours national de la résistance et de la déportation est créé, afin de transmettre la flamme de la résistance aux nouvelles générations. [...]
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