Malgré cette victoire, la situation avant la guerre n'était pas vraiment favorable à l'URSS. De plus, elle n'était pas prête pour une guerre. Comment a-t-elle pu se préparer à la menace allemande qui pesait ? Comment s'est passée la guerre dans ces immensités semi glacées ? Quel retournement de situation amena les soviétiques à la victoire et qu'elles en sont les conséquences ?
Pour répondre à ces questions, il faut commencer par s'intéresser aux relations politiques que l'URSS entretenaient avec les autres pays d'Europe et à la réaction de cet empire. Nous aboutirons inexorablement sur la déclaration de guerre de l'Allemagne à l'union soviétique et tenterons de rendre compte de l'état de ce front Est, pour finir sur ...
[...] Il ne faut pas non plus négliger l'importance de l'économie dans cette guerre. Les plans quinquennaux instaurés par Staline en 1928 veillent à ce que chaque branche de l'économie, surtout l'industrie lourde, soit la plus productive possible pour que le pays se développe le plus rapidement possible. Dans cette situation d'urgence, ils seront grandement nécessaires. Ainsi, le taux de croissance de l'industrie militaire passera à 39% au lieu des 13% prévu. De plus, Staline n'a pas négligé la protection de ses unités de productions. [...]
[...] Une fois de plus les gouvernements font la sourde d'oreille. Il y a donc de plus en plus un double problème qui se pose pour l'URSS. Elle voit que la guerre va arriver sur elle, elle n'a aucun soutient, et est de surcroît totalement désuète de matériel et de généraux. Elle va donc envisager la possibilité de signer un accord avec l'Allemagne pour ne pas se retrouver totalement isolée : Il s'agit du pacte Germano-soviétique signé en août 1939. Il stipule que les deux pays ne s'agresseront pas mutuellement, qu'ils ne soutiendront pas des tiers qui attaqueraient l'un des deux pays et que les différents entre les deux pays seront réglés par des négociations. [...]
[...] Elle continue ensuite sa course et la jonction entre les deux fronts se fait à Torgaü sur l'Elbe. Ils entrent à Berlin le 24 avril 45. La bataille est rude mais les soviétiques dominent. Hitler se suicidera. C'est ce jour, le 30 avril, que l'on choisira pour planter le drapeau rouge sur le Reichstag. Dans la nuit du 8 au 9 mai, la capitulation est signée, juste le temps pour les russes, d'en finir avec les dernières poches de résistances. Pour les Russes, la guerre est finie mais à quel prix ? [...]
[...] La guerre en URSS fut terrible. Elle impliqua un nombre gigantesque de morts, presque inimaginable. A la fin de celle-ci, le pays est totalement dévasté, tout est à reconstruire. Cependant, à la fin de la guerre, l'URSS devient pourtant l'un des pays majeurs, tant au niveau de la superficie, que de la puissance par sa présence dans le conseil de l'ONU et de son prestige de guerre. Elle est l'une des deux superpuissances qui vont dominer le monde après la guerre grâce à un dirigeant calculateur. [...]
[...] L'URSS mène une politique de paix. En effet, depuis 1933, elle essaye d'associer toutes les puissances d'Europe contre le Fascisme. Les politiques Françaises et Britanniques étaient radicalement opposées au communisme et ne pouvaient imaginer une telle alliance. Elles feront tout pour éviter que ces projets de pactes n'aboutissent. Pourtant, Hitler avance, il annexe l'Autriche et la Tchécoslovaquie est la prochaine sur la liste. Cette invasion future tire la sonnette d'alarme dans toute l'Europe, mais la volonté de mettre l'URSS à l'écart est telle que pour la conférence de Munich, qui a pour but de discuter du sort de ce pays, l'union soviétique n'est pas invité à participer au débat. [...]
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