Dissertation d'Histoire expliquant le déficit démocratique pendant la Première guerre mondiale. Il s'agit d'étudier la mise en place de l'Union sacrée puis le sacrifice de la démocratie au nom de l'Union et de la lutte.
[...] Celles-ci sont réprimées par des exécutions capitales exemplaires puisque 75 soldats sont exécutés sur les 649 condamnés. Il s'agit donc de faire peur afin de forcer les soldats à obéir aux ordres qui leur sont assignés. Le climat de guerre a ainsi poussé le gouvernement à exécuter les soldats prétextant l'impératif de vaincre l'ennemi: la question de l'humain, du respect des droits fondamentaux est donc reléguée au second plan. Et ce, au nom de l'impératif de victoire concernant cette guerre. D'autre part, une crise politique apparaît. Celle-ci touche en premier lieu la gauche: en effet, A. [...]
[...] Dissertation Sujet: La République à l'épreuve de la Première Guerre mondiale En 1914, l'État général des tensions en Europe amène à une clarification des rapports de force. Persuadés que la guerre est inéluctable sentiment renforcé par l'assassinat de Jean Jaurès, symbolisant la mort du pacifisme intellectuels et hommes politiques posent la question de la République à l'épreuve de la guerre: Faites un roi sinon la paix déclare le socialiste Marcel Sembat. Cette question de la République domine au sein d'un pays où le gouvernement était en partie responsable de l'humiliation vécue en 1870. [...]
[...] La nécessaire Union sacrée au service de la guerre. A la veille de la Guerre, au sein d'une France encore divisée par les lois laïques et l'antisémitisme, faire front uni face à l'ennemi devient un impératif: un impératif prononcé devant le parlement par le Président de la république le 2 août 1914. Ce discours sacré convainc tous les horizons politique: ainsi la Confédération Générale des Travailleurs et les socialistes s'allient à la Défense nationale, à la condition qu'il n'y ait aucun agrandissement territorial (exception faite de l'Alsace-Lorraine. [...]
[...] En effet, les socialistes parmi lesquels les français militent pour une Paix blanche et souhaitent poursuivre les progrès de l'internationalisme et du pacifisme. Un désir qui s'oppose à la logique du gouvernement français d'Union nationale, qui intègre les socialistes dans son effort de guerre. C'est justement ce dont s'aperçoivent les socialistes: ce gouvernement, censé effacer les clivages politiques, semble en réalité constituer une véritable machine de guerre nationaliste. Aussi, en 1917, les socialistes abandonnent- ils le gouvernement d'Union sacrée. Cette question de la République semble connaître un regain de doutes provoqué par l'accession au pouvoir de Georges Clémenceau. [...]
[...] La réaffirmation du parlementarisme au profit d'un rééquilibrage des pouvoirs. En effet, le Parlement qui siège sans interruption va prendre certaines mesures en vue de modérer l'emprise du pouvoir par le gouvernement mis en place. D'une part, les parlementaires prennent des mesures afin de contrôler les membres du gouvernement et affirment la tradition parlementaire caractéristique de la Troisième république. De plus, ils instaurent des comités secrets groupes formés dans le secret afin d'observer la réalité qui prévaut au front, et le respect de certains droits des militaires. [...]
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