Malgré les crises des années 1970, beaucoup des pays du Tiers Monde préservent leur croissance grâce à une revalorisation des cours des matières premières et en ayant recours à l'emprunt. Les pays exportateurs de pétrole s'enrichissent de plus en plus, l'OPEP est le pôle d'influence des relations internationales. On assiste parallèlement à la percée remarquable des Nouveaux Pays Industrialisés (NPI). Les exportations vers les Pays en Voie de Développement (PVD) passent de 16% en 1973 à 20% en 1980 (...)
[...] Les PVD souffrent de l'illettrisme alors que le brain drain enlève les élites intellectuelles. Les villes du TM sont gonflées de population : foyers d'instabilité (population dans un petit nombre d'agglomérations alors que le réseau urbain est embryonnaire). La juxtaposition de groupes sociaux hétérogènes provoque des troubles incontrôlés. Une aide insuffisante et une insertion déséquilibrée dans l'éco mondiale L'idéologie libérale a mis l'accent sur les responsabilités des dirigeants du TM (endettement irresponsable, politiques incohérentes, corruption généralisée). Révision de l'utilité et de la nécessité de la solidarité internationale. [...]
[...] Les polique économique sont cohérentes, souvent planifiées : développement indus de base (sidérurgie, chimie lourde) pis développement individuel avec spécificités techniques complexes (électronique et alimentation des activités tertiaires, exportations de produits sophistiqués comme Taiwan ou la Corée vers les marchés des pays développés) LIMITES. Les avantages salariaux s'estompent. La conjoncture d'échanges internationaux se répercute sur ces économies extraverties. La décennie 1990 voit l'apparition de craintes d'un engorgement des marchés mondiaux avec l'émergence des dragons. La crise de 1997 est causée par une surévaluation des monnaies : forte contraction des marchés de l'électronique, retrait de capitaux, restructuration en cours. [...]
[...] En 1982, le Mexique révèle qu'il est incapable de faire face à ses échéances. Beaucoup de débiteurs le suivent : c'est une crise financière majeure. Les motifs de la crise sont : - Structure de l'endettement, à court terme avec des taux variables. - Limitation de la croissance monétaire. La montée des cours du dollar entraîne une augmentation de la dette en monnaie nationale. Les ressources des débiteurs s'épuisent à cause de la récession de 1981-1982 : les cours des produits de base et donc du baril de pétrole s'effondrent. [...]
[...] Aide au développement par l'OCDE est très insuffisante, les investissements étrangers se font de et vers la Triade. Les pays développés posent des obstacles aux exportations des PVD (droits de douane). Le fond international pour stabiliser le cours des produits de base ne fait rien de concret. Accords de Marrakech (1994) : élimination progressive des subventions aux produits agraires, augmentation du prix des céréales vendues aux PVD. Un écart considérable entre pays riches et pays pauvres NPI d'Am Latine et d'Asie sont arrachés au sous-développement, mais restent à la merci de rechutes. [...]
[...] Les banques créancières, avec le FMI, ont utilisé la méthode du rééchelonnement, c'est à dire renégocier les conditions de remboursement dans le sens d'une consolidation de la dette par allongement de la durée d'amortissement, d'une suspension provisoire des échéances et d'une révision de beaucoup d'intérêts. C'est une solution d'urgence pour éviter la rupture du SMI. Le problème est que cela ne fait que reporter les difficultés à plus tard. De plus, les débiteurs font une politique d'ajustement structurelle les entraînant dans la récession, supprimant leurs capacités de paiements. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture