Histoire de la société française : La monnaie et la création d'une banque centrale, fiche d'histoire de 1 pages
Pour payer ses dettes, en attendant les rentrées des nouveaux impôts, l'Etat révolutionnaire crée de la monnaie papier, gagée sur les biens nationaux, les assignats. Les Français sont méfiants ayant en mémoire la désastreuse expérience du banquier écossais Law à l'époque de la Régence. Très vite, il y a un double cours et les assignats se dévaluent pour perdre 99 % de leur valeur, chaque épisode marquant de la vie politique étant souligné dans cette dégringolade. Les assignats seront abandonnés au début du Directoire, malgré les efforts de la Convention qui n'hésitait pas à menacer de mort ceux qui parleraient mal de la monnaie et contribueraient ainsi à créer et développer la méfiance ...
[...] Celle-ci peut consentir des prêts, mais seulement au prix de précautions lourdes et ce pour une période qui ne peut excéder 3 mois, ce qui en restreint sensiblement l'intérêt. Critiquée comme l'incarnation de Mur de l'argent ou comme le bastion des 200 Familles, la Banque de France est passée sous un contrôle plus strict en 1936, avant d'être nationalisée en l945. Son statut a été récemment remodelé et semble consacrer une indépendance un peu plus large de l'établissement Les hésitations des temps modernes La première guerre mondiale a tué l'ordre monétaire international et national. [...]
[...] Les rapports de change sont légaux : l kg d'argent vaut 200 F., alors qu'un kilo d'or vaut 3100 F. La monnaie est librement convertible, ce qui empêche l'inflation et garantit la stabilité monétaire. Ce n'est qu'en période ce crise et de guerre que la convertibilité est temporairement suspendue. La frappe est libre, ce qui rétablit en permanence l'équilibre entre la valeur légale et la valeur commerciale des métaux précieux. La Banque est une société privée au capital souscrit par actions. [...]
[...] La monnaie et la création d'une banque centrale 1. L'expérience des assignats Pour payer ses dettes, en attendant les rentrées des nouveaux impôts, l'Etat révolutionnaire crée de la monnaie papier, gagée sur les biens nationaux, les assignats. Les Français sont méfiants ayant en mémoire la désastreuse expérience du banquier écossais Law à l'époque de la Régence. Très vite, il y a un double cours et les assignats se dévaluent pour perdre de leur valeur, chaque épisode marquant de la vie politique étant souligné dans cette dégringolade. [...]
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