C'est en 1848 qu'est formée une nouvelle République en France : la Seconde République. Elle est proclamée juste après la chute de la monarchie de juillet (qui a duré de juillet 1830 au début de l'année 1848). Ce régime éphémère a duré à peine plus de trois ans dans sa forme démocratique, plus précisément du 24 février 1848 au 2 décembre 1851. En effet cette république laisse sa place le 2 décembre 1851 au second empire, après le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III ) qui avait été élu en tant que Président de la République en 1848. La Seconde République suscita de grands espoirs et resta comme une période fondamentale de l'histoire de France. Ainsi, nous verrons si la Seconde République a été un essai concluant de la démocratie ...
[...] II.° La République française est démocratique, une et indivisible. III.° Elle reconnaît des droits et des devoirs antérieurs et supérieurs aux lois positives IV.° Elle a pour principe la Liberté, l'Égalité et la Fraternité. Elle a pour base la Famille, le Travail, la Propriété, l'Ordre public Elle respecte les nationalités étrangères, comme elle entend faire respecter la sienne ; n'entreprend aucune guerre dans des vues de conquête, et n'emploie jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple. VI.° Des devoirs réciproques obligent les citoyens envers la République, et la République envers les citoyens. [...]
[...] Conclusion : La seconde république tient une place fondamentale dans la tradition républicaine. Elle est à l'origine de toute une tradition politique avec la distinction entre la démocratie populaire et la démocratie bourgeoise et même si sa longévité fut courte ans à peine), elle permit d'établir des progrès sociaux, très importants : suffrage universel (avant la loi du 31 mai 1850), l'abolition de la peine de mort en matière politique et l'abolition de l'esclavage dans les îles. Ainsi la réussite de cette première république est un demi-succèss puisqu ‘elle accorda trop de pouvoirs à son président l'amenant à sa fin. [...]
[...] Le conflit était inévitable. Les voyages provinciaux du prince-président accrurent son audience dans l'opinion publique, mais l'assemblée refusa de réviser la Constitution pour lui permettre d'être réélu (juillet 1851). Le prince-président demanda alors l'abrogation de la loi de mai 1850, si impopulaire en milieu ouvrier; l'assemblée refusa également. De part et d'autre, on préparait le coup de force; le parti bonapartiste fut le plus rapide. Avec son ministre de la Guerre, son préfet de police, son demi-frère ministre de l'Intérieur, et son ami Persigny, Louis-Napoléon organisa le coup d'Etat du 2 décembre 1851. [...]
[...] Ils furent sévèrement réprimés; le parti républicain était mis hors de combat pour longtemps. Le plébiscite des 21 et 22 décembre 1851 approuva Louis Napoléon. Le 14 janvier 1852, celui-ci promulgua une nouvelle Constitution, qui en faisait le prince- président pour une durée de dix ans, puis, par un sénatus-consulte du 7 novembre, modifia la Constitution et rétablit l'empire, proclamé le 2 décembre de la même année / DES PROGRÈS SOCIAUX Le suffrage universel Sous la monarchie de louis Philippe, appelé la monarchie de juillet, le suffrage était censitaire c'est à dire que pour pouvoir voter ou être éligible il fallait payer un certain impôt. [...]
[...] Fin juin 1848, ils sont plus de dans les ateliers, mais le travail et surtout le financement manquent. Contraints de ne plus avoir de travail les ouvriers se réunissent pour parler de politique et réclamer du vrai travail. Mais le journal gouvernemental le moniteur annonce, la suppression des ateliers nationaux et l'obligation pour tous les jeunes ouvriers de 18 à 25 ans de s'engager dans l'armée. Mais en cour du moi de juin 1848, les ouvriers prirent les armes à la suite de cette dissolution : le général Cavaignac, investi des pleins pouvoirs, eut raison du soulèvement au prix d'une répression sanglante environ morts et ouvriers déportés en Algérie. [...]
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