Les aspects économiques et financiers de la seconde guerre mondiale :
- Les efforts de guerre des principaux belligérants
- L'exploitation des pays occupés par l'Axe : aspects économiques et financiers
- Le bilan
[...] Enfin, dans une troisième partie, nous analyserons le bilan économique et financier de la seconde guerre mondiale. I Les efforts de guerre des principaux belligérants Aspects généraux du conflit La guerre peut être divisée en deux périodes, le début de l'année 1942 en marquant le changement. Lors de la première, les facteurs militaires l'emportent sur les facteurs économiques : la maîtrise technique et stratégique des puissances de l'Axe leur permet de triompher sur des forces supérieures en termes de ressources humaines et matérielles, et de s'approcher de leurs objectifs de guerre. [...]
[...] On accepte donc le déficit et ses effets potentiellement inflationnistes pour financer l'effort de guerre. Un rationnement est mis en place, avec un système de coupons valables pour divers articles essentiels, concernant environ la moitié des biens de consommation. On peut dire que le rationnement est une forme d'inflation non monétaire. En effet, au lieu que les prix montent et éliminent les consommateurs les plus pauvres du marché, il s'agit d'établir des restrictions réparties de manière équitable. Il est nécessaire, car l'effort de guerre se traduit par un déplacement des facteurs de production et de la main d'œuvre vers les industries d'armement, les activités essentielles (agriculture, mines, énergie, services collectifs, administration, transport), et les forces armées. [...]
[...] Cette adaptation s'est faite par Albert Speer. Les résultats ont été spectaculaires. Mais l'effort de guerre allemand s'est révélé insuffisant face à la puissance de l'économie américaine. Les Etats-Unis deviennent très vite l' arsenal des alliés (avec le Victory program). Les camps de concentration Ouverts par les nazis dès 1933, les camps de concentration accueillent, à partir de 1939, une masse sans cesse croissante de détenus, arrivés par convois, souvent très meurtriers : Juifs, Tziganes, Slaves (Polonais, Russes), déportés politiques et résistants, criminels de droit commun Les détenus doivent d'abord participer à la construction du camp ou effectuer des travaux sans intérêt et exténuants, sans jouer un rôle économique direct. [...]
[...] Mais, compte tenu que la France exporte bien plus qu'elle n'importe d'Allemagne (la contre-valeur théorique étant bloqué sur un compte de clearing), les prélèvements allemands augmentent jusqu'en 1943- 1944, ils atteignent des valeurs équivalentes à plus de 36% de son revenu national de 1938. En 1943, la France fournit à l'Allemagne un tribut alimentaire égal à celui de tous les territoires conquis à l'Est, et des exportations de produits industriels vingt fois plus importantes qu'en 1938. Globalement, les revenus venants des pays occupés correspondent, en 1943-1944, à 40% des rentrées du Trésor allemand. Les nazis n'arriveront jamais à appliquer une politique d'exploitation ordonnée et cohérente des pays conquis. [...]
[...] ) J'userai tous les pouvoirs exécutifs que je possède afin d'appliquer la politique établie. S'il devient nécessaire de demander n'importe quelle loi supplémentaire pour atteindre notre objectif qui est d'empêcher une spirale dans les coûts de la vie de tous les jours, je le ferai. ( . ) Comme nous sommes à la maison en train de méditer nos propres devoirs, nos propres responsabilités, pensons et pensons profondément à l'exemple fourni par nos hommes qui se battent. Nos soldats, nos marins sont membres d'unités bien disciplinées. [...]
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