Les historiens partent de questions. La première génération d'historiens a puisé dans les événements historiques. Au XXs, les historiens ont commencé à critiquer cette façon de faire l'histoire à travers des dates pivot. Ces anciens historiens oubliaient l'importance de l'économie (hausse des prix, diminution des revenus, conduite des états).
Histoire événementiel : Histoire problématique.
Histoire court terme : Histoire long terme.
On donne une autre dimension à des événements (...)
[...] La révolution est vue d'en bas (est-ce que les sans culottes avaient des archives Cette approche du quotidien des sans culottes est intégrée dans l'histoire économique. Cela fait considérer pour l'historien l'économie comme infrastructure de la vie sociale. On ne peut plus séparer l'histoire économique et l'histoire sociale. Donc, nouveau vocabulaire : bourgeoisie, classes sociales, catégories socioprofessionnelles On commence à écrire l'histoire des régions, on donne des causes sociales et économiques à la révolution française. On met peu à pu l'histoire au centre des sciences sociales. [...]
[...] - En 1891 est créé un cours d'histoire de la révolution française et est confié à un historien appelé Alphonse AULARD. Il s'inspire de ce qui lui a été dit par CARNOT (rassembler le plus de documents possible). La recherche historique sort du niveau politique, on sort de l'entreprise mémorielle. Il se spécialise dans l'histoire politique en confrontant les sources (archives du Comité de Salut Public : unité de révolutionnaires ; archives des tribunaux révolutionnaires ; archives des textes de lois) et critique les documents. [...]
[...] Alphonse AULARD et son élève Albert MATHIEZ (origine paysanne il a pu étudier dans grand lycée parisien grâce à une bourse il s'intéresse à la révolution car il dit que c'est un peu son histoire, il dit que pour comprendre la révolution, il faut être issu du peuple et avoir connu la souffrance) présente la querelle de DANTON et ROBESPIERRE. Vocabulaire : historiographie : histoire de l'histoire AULARD défend DANTON et MATHIEZ défend ROBESPIERRE (l'incorruptible). AULARD reste un historien traditionnel alors que MATHIEZ multiplie les hypothèses de départ. Emile DURKHEIM s'est intéressé aux religions (phénomènes religieux). [...]
[...] Les historiens modernes (1931 : école des anales) condamnent cette histoire événementielle, ils veulent dépasser le rôle pédagogique (l'histoire était un moyen de former la conscience nationale. L'EVENEMENT L'AVENEMENT DE LA REVOLUTION FRANCAISE L'historien François FURET (spécialiste de la révolution française) Il publie un livre en 1978 : Penser la révolution française Il reconnaît que la révolution française est l'événement qui explique l'histoire contemporaine constitue le point de départ chronologique de notre grande période et de toute recherche historique de nos temps modernes. Il démontre que la révolution française est un événement fondateur qui marque l'avènement d'une aire nouvelle au niveau politique. [...]
[...] Personnage historique Action Date - Lieu De cette manière, on fausse le regard objectif que l'on peut avoir sur cette période. La démographie, la psychologie on aidé l'historien dans ces études. L'histoire n'a pu être mise au milieu des sciences sociales qu'en trouvant d'autres sources. Le corpus historique a évolué en même temps que les manières d'écrire l'histoire. L'école des anales en sortant de l'histoire politique et de l'événement a donné ses lettres de noblesse à une histoire scientifique. [...]
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