La bataille de Berlin

Résumé du document

L'Allemagne nazie a été défaite au prix de millions de vies soviétiques et le principal artisan militaire de la chute d'Hitler fut Georgi Konstantinovitch Joukov. Commandant en chef suprême adjoint des armées soviétiques, le seul adjoint que Staline ait jamais eu, Joukov n'avait pas le moindre charisme ni talent oratoire lorsque ses exploits militaires ont fait de lui l'égal d'Alexandre Le Grand et de César ...

Extraits

[...] Le 1er mai, le général allemand Weidling décide de capituler. Mais certaines poches de résistance continuèrent à combattre jusqu'au 5 mai. Le 8 mai 1945 signe la fin de la seconde guerre mondiale en Europe. Joukov prend la ville et signe au nom de l'URSS l'acte de capitulation des forces allemandes, puis commande la zone soviétique d'occupation de l'Allemagne. À la fin de la guerre, Berlin est séparée en quatre secteurs d'occupation : américain, anglais, français et soviétique. Les secteurs américain, britannique et français sont regroupés et forment Berlin-Ouest, tandis que, le secteur soviétique devient Berlin-Est capitale de la RDA. [...]

[...] Principal artisan de la victoire de Stalingrad (à propos de la bataille de Stalingrad, j'ai trouvé cette phrase de Delfeil de Ton, que je trouve très belle, dans un livre : Un million d'Allemands dont 90% n'étaient pas nazis s'entretuèrent avec un million de Russes dont 90% n'étaient pas communistes), il contraint ensuite les troupes allemandes au repli et les poursuit jusqu'à Berlin, dont la prise marque la fin de la Deuxième Guerre en Europe. Staline voulait à tout prix prendre Berlin avant les alliés pour accroître la renommée de l'armée rouge. [...]

[...] Le plan d'attaque était simple : encercler Berlin pour prendre les Allemands en étau. Les Soviétiques étaient largement supérieurs en effectif et en matériel et bénéficiaient aussi d'un moral meilleur, du fait que les Allemands n'avaient pas d'engins lourds (sauf 2 Tigres II qui devaient défendre le Reichstag). Cependant, ils avaient quelques avions (qui servirent pour la plupart à des désertions). Les armées allemandes étaient en lambeaux (seuls restaient les hommes âgés, les femmes et de très jeunes garçons des jeunesses hitlériennes). [...]

[...] Cette méthode ne fonctionna qu'à moitié, parce qu'après le passage des chars, les entrées des caves étaient souvent bloquées par des amas de décombres. L'infanterie soviétique terminait son travail au lance- flammes. Le 26 avril, les Soviétiques s'emparèrent de l'aéroport de Tempelhof, ce qui priva les Allemands du peu de soutien de la Luftwaffe dont ils disposaient encore. Dans la nuit du 30 avril, Hitler se suicide d'une balle dans la tête. Le soir même, les Soviétiques s'emparent du Reichstag en détruisant les deux Tigres II qui le défendaient. [...]