Le 28 juin 1914, l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier de l'empire d'Autriche-Hongrie, par un terroriste serbe Gavrilo Princip, embrase l'Europe. En effet, après que l'Autriche-Hongrie ait déclaré la guerre à la Serbie, les différents pays européens, de par le jeu des alliances contractées alors, prennent eux aussi part au conflit. Cette guerre plonge alors l'Europe dans le chaos pendant quatre longues années. Quelles sont les différentes phases de la guerre ? En quoi peut-on la qualifier de guerre totale ? (...)
[...] En quoi peut-on la qualifier de guerre totale ? En été 1914, la guerre est déclarée en Europe. L'Allemagne, l'Autriche- Hongrie et l'empire ottoman font face à la France, la Russie, le Royaume- Uni et la Serbie. Chaque pays belligérant est persuadé que ce conflit prendra vite fin mais la guerre s'enlise, aucun des protagonistes ne voulant capituler. A l'ouest, l'Allemagne, trahissant les principes de guerre en annexant la Belgique, pays neutre, prend l'armée française à revers. Du 5 au 10 septembre, le général Joffre réquisitionne tous les véhicules disponibles pour contrer les Allemands sur la Marne. [...]
[...] La première guerre mondiale fût qualifiée de guerre totale car elle concerne aussi bien le front (tranchées) que l'arrière (la population civile). En effet, tous les opposants placent leur puissance économique et industrielle dans le conflit. Lors de l'annonce de la guerre en France, il n'y a que peu de surprise. En effet, les Français avec un sentiment de joie ou de fatalité partent au combat. Sur les 13% de réfractaires attendus, seulement des appelés refuse d'aller se battre. Sur le front, les conditions de vie sont très difficiles. [...]
[...] Ils sont parfois obligés de se battre avec leurs mains ou des pelles car les munitions sont limitées. Excédés par la fatigue et la violence de cette guerre qu'ils n'ont pas voulue, ils commencent à déserter ou à désobéir aux ordres (mutineries). Des dizaines de milliers de combattants quittent alors le front mais la répression est terrible. Les officiers n'hésitent pas à organiser des exécutions ou à séparer les mutins. L'arrivée du général Pétain calme les esprits car il double les permissions et améliore les conditions de vie des soldats. Cependant, le mécontentement persiste. [...]
[...] Les courants pacifistes sont stoppés : Jean Jaurès, socialiste contre la guerre, est assassiné par des nationalistes français. L'Etat met en place la propagande et la censure : les journaux, cinémas et autres moyens de communication sont contrôlés. Le front compte sur l'arrière car ce sont les civils qui fabriquent les obus et armes dans les usines (apparition des munitionnettes : femmes fabriquant les obus). Les Etats belligérants ont recours à des emprunts nationaux et comptent sur le patriotisme (la loyauté) des riches industriels. [...]
[...] Nous avons donc vu que la première guerre mondiale avait été la plus meurtrière de l'Histoire où 8 millions d'Européens ont perdu la vie et 6 millions ont été blessés. Elle a également été extrêmement coûteuse pour les pays engagés (dettes, villes détruites). Nous avons aussi vu que c'était une guerre totale car les états avaient mis tous leurs moyens financiers (industrie, économie) et humains (civils, soldats, colonies) dans ce conflit. De plus, l'arrière était aussi bien mobilisé que l'armée sur le front car sans les civils qui fabriquaient les munitions, les chars et obus, les armées auraient été rapidement vaincues. [...]
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