Gérard Vindt rapporte les conditions de travail de ce qu'il nomme « Les damnés de l'usine » dans son ?uvre « 500 ans de Capitalisme » publiée chez les Editions Mille et une nuits en 1998. Pour lui, cette migration concerne majoritairement les salariés agricoles et les petits paysans pauvres. Ces populations forment le gros de la main d'?uvre ouvrière dans des usines de taille plus où moins grandes. Parallèlement à ces migrations, on assiste à l'aggravation des conditions de travail jusqu'au milieu du XIXème siècle, c'est-à-dire lors de la révolution industrielle ...
[...] Gérard Vindt rapporte les conditions de travail de ce qu'il nomme Les damnés de l'usine dans son œuvre 500 ans de Capitalisme publiée chez les Editions Mille et une nuits en 1998. Pour lui, cette migration concerne majoritairement les salariés agricoles et les petits paysans pauvres. Ces populations forment le gros de la main d'œuvre ouvrière dans des usines de tailles plus où moins grandes. Parallèlement à ces migrations, on assiste à l'aggravation des conditions de travail jusqu'au milieu du XIXème siècle, c'est-à-dire lors de la révolution industrielle. Selon Vindt, Les salaires des ouvriers suffisent à peine pour qu'ils puissent vivre. [...]
[...] Pour conclure on voit que les conditions de travail ont eu des répercussions sur la société. Comme le résume bien Margaret Hewitt : le niveau de morale dans une usine reflète largement le niveau à l'extérieur - Quel est le rôle des règlements intérieurs d'entreprise ? Dans cette étude de documents, deux règlements (Le règlement de 1804 de la filature de coton de Lehoult à Versailles, et le règlement de 1828 de la filature d'Essonne) nous présente clairement les différentes missions des règlements intérieurs d'entreprise. [...]
[...] La religion permettait de maintenir l'ordre au travail. Les ouvrières étaient encadrées par des religieuses, leur inculquant ainsi des coutumes et moeurs propres à l'Eglise. G Picot, dans son rapport du jury des habitations ouvrières en 1889 et Paul Leroy expliquent que les patrons entraient leurs salariés à devenir propriétaire. En acquérant un bien immobilier, ces derniers seront pleinement responsable et les hommes joueraient en quelque sorte le rôle de chef de famille. De plus, l'ouvrier comprend enfin toutes les opportunités que lui offre l'épargne et le dote ainsi d'une réelle motivation à travailler encore plus pour gagner davantage. [...]
[...] Les Schneider deviennent un élément à part entière dans la gestion de la ville du Creusot. C'était ainsi les salariés de Schneider qui contribuaient à améliorer leurs conditions de vie dans leur propre ville. Schneider aura même contribué à la nouvelle architecture de nombreux bâtiments au sein de la ville Pour conclure, on assiste donc à un encadrement quasi-total de l'entreprise sur les salariés, cela se répercutant dans différents domaines tels que l'éducation, les loisirs, le logement, et d'une façon générale sur le mode de vie. [...]
[...] C'est donc des conditions plus que précaires que subissent les ouvriers au XIXème siècle. Néanmoins on observe que les enfants et les femmes sont sensiblement plus atteints par cette situation. Les femmes et les enfants représentent un pourcentage non négligeable des effectifs totaux, soit d'après Vindt respectivement entre 25 et 13% de l'effectif total des usines de plus de 10 salariés en 1847 millions de personnes). Claude Fohen dresse un état des conditions de travail des femmes et des enfants dans son œuvre le Travail au XIX ème siècle, PUF Selon Fohen, la révolution industrielle a permis d'embaucher les femmes, les jeunes filles et les enfants surtout dans l'industrie textile. [...]
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