L'année 1991 marque la fin de l'URSS et donc de la Guerre froide. Se pose alors l'idée d'un « nouvel ordre mondial » défini par Georges Bush, alors président des Etats-Unis, donc d'un monde unipolaire basé sur la modèle américain et sur les capacités de l'ONU à résoudre les conflits.
Cependant, la fin de la Guerre froide fait naître ou renaître des tensions : conflits nationalistes partout dans le monde, soulèvements, terrorisme international, zones de non-droit (...)
[...] En effet, le rideau de fer est démantelé, le mur de Berlin est détruit et l'Allemagne est réunifiée en 1990. Ainsi, l'Europe retrouve son unité géographique. De plus, la construction européenne se poursuit: alors qu'elle se limitait à l'Europe occidentale dans le cadre de la guerre froide, elle peut désormais se faire à l'échelle de tout le continent. Ainsi, la CEE devient l'Union Européenne en 1992 et elle s'engage dans un processus d'élargissement: en 2004, elle compte 25 Etats membres (pour 6 à l'origine) millions d'habitants et elle est une des plus grandes puissances mondiales. [...]
[...] Ordre ou désordre mondial depuis 1991? L'année 1991 marque la fin de l'URSS et donc de la guerre froide. Se pose alors l'idée d'un nouvel ordre mondial défini par Georges Bush, alors président des Etats-Unis, donc d'un monde unipolaire basé sur la modèle américain et sur les capacités de l'ONU à résoudre les conflits. Cependant, la fin de la guerre froide fait naître ou renaître des tensions: conflits nationalistes partout dans le monde, soulèvements, terrorisme international, zones de non-droit, Ainsi, on peut se demander comment nous avons pu passer d'une volonté d'ordre mondial en fin de guerre froide, à un désordre mondial de nos jours. [...]
[...] Ce Conseil ne reflète donc pas vraiment le monde actuel. De plus, l'ONU est accusée d'être dirigée par les Etats-Unis. Ce serait donc un outil politique des Etats-Unis et pas un outil mondial. Ainsi, face à cette puissance, elle n'arrive pas à imposer ses décisions, comme ce fut le cas lors de l'intervention américano-britannique en Irak en 2003, durant laquelle les Etats-Unis n'avaient pas écouter l'ONU qui s'opposait à cette attaque. De plus, l'ONU doit essuyer plusieurs échecs. En effet, en 1993, elle intervient en Somalie pour porter secours aux civils qui sont décimés par la famine et qui sont soumis aux seigneurs de guerre. [...]
[...] L'ONU vote alors la résolution 660 qui condamne l'invasion du Koweït par l'Irak et exige son retrait immédiat. Puis, les Etats-Unis envoient des troupes en Arabie Saoudite et la guerre est finalement déclarée le 17 janvier 1991 à l'Irak par les Etats-Unis, pour soutenir le Koweït. Ainsi, en février 1991, le Koweït est libéré et l'armée irakienne est détruite. Cependant, Saddam Hussein reste au pouvoir. Cette guerre a ainsi pour conséquence un embargo sur le pays, la redéfinition des frontières du Koweït, une intervention militaire au Kurdistan (minorités ethniques poursuivies par Saddam Hussein) et enfin l'interdiction d'utiliser des matières nucléaires en Irak. [...]
[...] Ils considèrent que l'islam n'est pas assez présent et que les pays du monde musulman se sont perdus (Arabie Saoudite échange trop avec les Etats-Unis par exemple). Ainsi, en Algérie dans les années 1990, le FIS s'oppose au FLN qu'il considère comme pas assez islamisé. Une guerre civile éclate et fait morts. De même, en Afghanistan, les troupes soviétiques laissent le pays aux talibans en se retirant en 1989 (milice d'étudiants islamistes). Ceux-ci mettent donc en place une interdiction de chanter, toute culture festive, l'autorisation de battre sa femme et la lapider en public. [...]
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