Avant même la 2nde Guerre Mondiale, l'instinct nationaliste des peuples touchent les pays colonisés par les grandes métropoles. C'est avec la fin de la guerre que les volontés nationalistes des pays sous domination coloniale se réveillent.
Affaiblissement des colonisateurs, soutiens des deux nouvelles superpuissances : les tensions nationalistes éclatent (...)
[...] Réponse organisée Le non-alignement : quelles évolutions, quelles limites ? Avant même la 2nde Guerre Mondiale, l'instinct nationaliste des peuples touchent les pays colonisés par les grandes métropoles. C'est avec la fin de la guerre que les volontés nationalistes des pays sous domination coloniale se réveillent. Affaiblissement des colonisateurs, soutiens des deux nouvelles superpuissances : les tensions nationalistes éclatent. Les pays colonisés réclament leur indépendance et demandent l'affirmation de ces peuples afin de chasser la suprématie des pays riches et assumer leur nation. [...]
[...] Les limites rencontrées sont en réalité le revers des progrès accomplis sur le plan social. ( Le monde des non-alignés a su profiter des faiblesses des métropoles afin de s'hisser et d'exhiber les valeurs prônées par la charte des Nations Unies pour se voir accorder l'indépendance. Outre les progrès sociaux effectués afin d'assumer leur autonomie, les limites rencontrées sur le plan économique, sécuritaire, politique, mais aussi les tensions mondiales font barrage à l'évolution des non- alignés, et rappellent souvent leur dépendance face aux pays développés, qui furent pour la plupart des pays colonisateurs. [...]
[...] Par la conférence de Belgrade, les non-alignés proclamèrent leur volonté de ne pas participer aux tensions entre les deux blocs afin de ne pas opter pour la suprématie d'une des superpuissances. Ces évolutions ont menés à des progrès sans précédent : Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies de 1997 à 2006, affirme sa fierté par les conséquences positives de ce réveil du Tiers-monde, dans son message au sommet afro-asiatique à Jakarta, puisque ces évolutions ont amenés à un nouvel ordre mondial où le Tiers-monde ne soit pas sous domination et sous la suprématie de puissances, permettant aux non- alignés d'affirmer l'indépendance de ses peuples et leur liberté. [...]
[...] Le non-alignement révolutionna le Tiers-monde et la domination à laquelle il fut soumis. Mais outre les conséquences positives, des limites s'opposèrent à cette consécration du nouveau Tiers-monde affirmé. Les non-alignés sont, d'une part, bloqués d'un point de vue financier au point même que ces derniers doivent dépendre des pays développés (et donc de leurs anciennes métropoles) afin de profiter désormais de réels progrès économiques, pour compenser leurs manques de ressources. Les pays non-alignés ne réussissent à jouir d'une position profitable sur le devant de la scène internationale, et ils réclament davantage de reconnaissance, de pouvoir, et d'influence au sein même de l'ONU, et de l'organisation mondiale. [...]
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