DISSERTATION HISTOIRE MEDIEVALE : "Gouverner le Royaume France (751-840)"
[...] Et de son nom chrétien (Carolus en latin) ses descendants deviennent connus dans l'Histoire comme les Carolingiens. Cette victoire sur les armées musulmanes qui se sont ensuite retirées au delà des Pyrénées assure à Charles Martel sa place dans l'histoire populaire. Cependant, le fait que sa famille ait supplanté les dirigeants mérovingiens est une réalisation d'importance égale. Charles Martel lui-même maintient la « fiction » du pouvoir mérovingien. Au début, son fils Pépin III (714-768), aussi connu sous le nom de Pépin le Bref, fait de même. [...]
[...] Toutefois, il ne faut pas croire que gouverner le Royaume Franc a formalisé un ensemble homogène. En effet, selon Geneviève Bührer-Thierry, « l'Europe carolingienne n'est pas pour autant uniforme : elle correspond au contraire à un ensemble d'espaces et de traditions juxtaposés, dans le cadre d'un gouvernement très peu centralisé » (Bührer-Thierry, 2001). Dès lors, la gouvernance du royaume Franc durant cette période précise ne peut se comprendre qu'en prenant en compte le prestige du souverain et de l'acceptation d'un pouvoir religieux qui allait devenir de plus en plus important pour les dynasties royales suivantes. [...]
[...] L'empire de Charlemagne ou le nouvel empire romain : Ainsi, à la mort de son père en 768, Charles (742-814) - dont le nom Charlemagne est une version du latin Carolus Magnus - hérite de la partie occidentale de l'empire des Francs, une bande côtière du sud-ouest de la France jusqu'aux Pays-Bas. Trois ans plus tard, son frère Carloman meurt. Charlemagne annexe l'héritage de Carloman - le centre de la France et le sud-ouest de l'Allemagne. Au moment de sa propre mort, en 814, il dirige une grande partie du reste de l'Allemagne avec le nord de l'Italie. [...]
[...] Les clercs chrétiens sont enrôlés comme des fonctionnaires à Aix-la-Chapelle, où l'empereur établit également un programme d'éducation et de renaissance culturelle. C. L'héritage carolingien à partir de 814 Charlemagne entend diviser son territoire à parts égales entre ses fils. Mais les deux aînés meurent, en 810 et 811, ne laissant que Louis (778-840) qui devient seul empereur en 814. Son nom d'empereur, Louis le Pieux, cristallise l'affirmation de l'autorité de l'église. Le grand empire de Charlemagne demeure précairement intact durant son règne jusqu'à sa mort. Sa fragmentation commence quand Louis meurt, en 840. [...]
[...] Coulisses d'un coup d'État », In Revue belge de philologie et d'histoire, tome 85, fasc. Histoire médiévale, moderne et contemporaine - Middeleeuwse. Moderne en hedendaagse geschiedenis. pp. 835-852; doi : https://doi.org/10.3406/rbph.2007.5105 https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_2007_num_85_3_5105 Bührer-Thierry, Geneviève, L'Europe carolingienne (714-888), Armand Colin, Paris Depreux, Philippe, Charlemagne et la dynastie carolingienne, Tallandier, coll. [...]
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