A la veille de la Première GM, l'Irak n'existe pas avant 1920 : on parle de province Ottomane de Mésopotamie.
Avant 1914, il y a 3 villayets ottomans. Mais c'est une région dure : marquée par le sous-développement (économique et culturel). La religion n'est pas sunnite, on est aux limes de l'Empire Ottoman, le système de communication est désastreux (pour aller à Mossoul et Bagdad il faut des jours et des jours), les tribus sont toutes puissantes et dangereuses et le climat est relativement insoutenable (...)
[...] A partir des années 1960, on est dans une guerre ouverte entre l'Irak et la Syrie qui va marquer la vie politique jusqu'en 2003: la diplomatie Syrienne que Gemayel et El-Assad vont mettre en place n'a qu'un but tordre le coup à l'Irak: le parti baath syrien pousse à des fédérations et alliances pour tout faire afin que Bagdad chute. On se rend compte que la question du panarabisme reste fondamentale ! Bagdad va s'imposer comme le champion de l'unité arabe ! L'arme de l'Irak c'est la manne pétrolière: l'Irak regorge de pétrole: cela sera reprit par Hussein. Nationalisation du pétrole par Hussein et en fait une arme de guerre, donne les moyens de s'imposer en pays leader dans la région. [...]
[...] Cette situation ne pose pas de problème tant que l'Irak est sous mandat britannique. Mais quand l'Irak devient indépendant, des vélléités se font sentir de la part des dirigeants irakiens et du successeur de Fayçal. Le nouveau roi Ghazi remet en cause le protectorat anglais et considère que l'Irak a la légitimité politique et historique pour le Koweit soit „réintégré“ à l'Irak. L'Angleterre mène le jeu et va calmer . ce que l'on voit c'est qu'il y a une légitimité de l'Irak sur ce territoire (on va le voir en 1991 lors de la Guerre du Golfe). [...]
[...] Les mandats britanniques: l'exemple de l'Irak Présentation générale: A la veille de la Première GM, l'Irak n'existe pas avant 1920: on parle de province Ottomane de Mésopotamie. Avant 1914, il y a 3 villayets ottomans. Mais c'est une région dure: marquée par le sous-développement (économique et culturel). La religion n'est pas sunnite, on est aux limes de l'Empire Ottoman, le système de communication est désastreux (pour aller à Mossoul et Bagdad il faut des jours et des jours), les tribus sont toutes puissantes et dangereuses et le climat est relativement insoutenable. [...]
[...] L'Islam n'est pas le moteur de l'Histoire pour le parti Baath (on remet sur le devant la scène ce qu'était l'histoire de cette région avant l'Islam). On développe les écoles de partout, on crée des académis artistiques car l'art doi être ouvert à l'ensemble des populations. Le credo communiste: Les femmes doivent être libérées du joug de l'Islam: elles ne doivent plus être cantonées dans les maisons. Très forte tendance que celle-ci mise en place par le parti Baath. Les notions de justice sociale et de lutte contre la corruption. [...]
[...] Ce qui se met en place ce sont les bases de la dictature militaire qui va suivre. Qacim est assassiné en 1963 et le parti Baath prend le pouvoir. En 1978, un nouveau coup d'Etat verra l'arrivée au pouvoir de Sadam Hussein. IV) L'Irak et la mise en place de la République: 1958-1978: Une tendance militaire au putsch: On a vu que la mise en place de la République n'était qu'une succession de coups d'Etat. Le parti baath devra faire une dictature militaire car il ne possède pas les bases ! [...]
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