Cours d'histoire reprenant les bases du conflit en ex-Yougoslavie. Cours de deux pages environ, entièrement rédigé. Idéal pour réaliser une dissertation sur le sujet.
[...] Le texte de cet accord prévoit le maintien de l'unité de la Bosnie composée de deux entités : l'une croato musulmane du territoire), l'autre Serbe avec Sarajevo, unifiée comme capitale. Le Parlement comprendra deux chambres, élues en 1996, le respect du cessez le feu et de la régularité du scrutin étant assurée par une force de plus de 60000 hommes, l'IFOR. Les criminels de guerre (Radovan Karadzic, Mladic et Djukic), seront exclus des fonctions publiques, en attendant d'être jugé par le tribunal international de la Haye. [...]
[...] En Yougoslavie, la réaction est contraire à celle attendue : les partisans de la ligne prosoviétique sont exclus du comité central, puis arrêtés et jugés comme traîtres et espions. Les Russes ayant proposés que le différend soit porté devant le Kominterm qu'ils contrôlent et, Tito refusant de prêter le flanc à cette manœuvre, la crise est ouverte au sein du mouvement communiste international. Le 28 juin, lors d'une réunion à Budapest, tenue en l'absence des délégués yougoslaves, le Kominform condamne les dirigeants Titistes. Enfin, le 11 août dans une note adressée à Belgrade, le gouvernement soviétique rompt tous les liens avec Tito. [...]
[...] L'union européenne a fini par reconnaître les états nés de l'ancienne fédération et par condamner la république fédérale de Yougoslavie et son chef, Misolevic. En mai 1992, le conseil de sécurité de l'ONU prend des mesures contre la RFY allant de l'embargo pétrolier au boycott olympique, et le secrétaire d »état américain agitait pour la première fois les menaces d'une intervention militaire. En fait, derrière cette prudence mêlée à des considérations humanitaires qui ont incité un certain nombre de pays a envoyé des soldats dans les zones de combats pour aider et protéger les populations civiles, sans leur donner les moyens et les consignes nécessaires à l'accomplissement de leur mission. [...]
[...] La rupture : A la fin de 1947, alors que les Yougoslaves paraissaient avoir le vent en poupe, les rapports entre Staline et Tito se détériorent En mars de l'année suivante, jaloux, le maître du Kremlin le convoqua à Moscou, en même temps que le bulgare Dimitrov et tance durement les deux hommes, leur reprochant de ne pas consulter l'URSS sur la ligne qu'ils suivent en politique étrangère : les petits états frères devront avant tout initiative pour la politique étrangère, consulter le grand frère. Le Kremlin décide de ne pas conclure de traité commerce pour 1948 et de retirer de Yougoslavie ses conseillers et instructeurs militaires, puis tous ses spécialistes civils, sous le prétexte qu'ils ne sont pas traités de manière amicale. [...]
[...] L'armée fédérale yougoslave est intervenue dans les nouvelles républiques. Chassée de Slovénie, elle s'est au contraire implantée dans une partie de la Croatie se posant en défenseur de la minorité Serbes appliquant dans les territoires libérés un plan de purification ethnique »impliquant l'installation de réfugiés Serbes dans des zones vidées de leurs habitants Croates qui ont été chassés regroupés dans des camps ou massacrés. Toutes les tentatives effectuées par l'Union européenne et des nations unies ont échoué. Les casques bleus qui ont été déployés dans quatre zones protégées de Croatie, ainsi qu'en Bosnie Herzégovine n'ont guère pu faire plus que d'aider à l'acheminement de l'aide humanitaire et d'assurer la sécurité de l'aéroport de Sarajevo, capitale de cette république qui a elle aussi déclassée en septembre 1991, mais où les Serbes formaient une forte minorité, se sont organisés en milices armées et animées d'un nationalisme farouche contre les Croates et les musulmans, appliquant une politique de nettoyage ethnique féroce et planifié, avec des massacres comme à Srebrenica en juillet 1995. [...]
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