Cours de L2: Histoire de l'histoire. 53 pages.
Marc Bloch considère que l'historien ressemble au juge d'instruction qui doit reconstituer un crime auquel il n'a pas assisté. Pour le sociologue et démographe François Simiand (durkheimien), l'Histoire consiste dans la recherche des « traces » du passé. Les sources de l'Histoire sont extrêmement nombreuses. Pour Marc Bloch, « Tout ce que l'Homme dit ou écrit, tout ce qu'il fabrique, tout ce qu'il touche, peut et doit renseigner sur lui ».
[...] La présence de Dieu permet cette évolution. L'Histoire de l'humanité est une Histoire en progression. II) L'Histoire médiévale Jusqu'au XIIe siècle Une régression par rapport à l'Antiquité. Jusqu'au XIIe siècle, il y a un désintérêt pour l'Histoire. De ce point de vue, le Moyen âge est une période de régression par rapport à l'Antiquité. Les historiens sont indifférents au temps qui passe. Ils sont plus sensibles à la continuité qu'au changement. Cela peut s'expliquer par l'emprise de l'Eglise qui paralyse la pensée. [...]
[...] Lénine fait l'étude de l'impérialisme. En 1916, il écrit L'impérialisme, stade suprême du capitalisme. Pour lui, l'impérialisme est le résultat de l'évolution du capitalisme moderne. C'est la tendance expansionniste du capitalisme qui entraîne la conquête d'autres territoires (le colonialisme). Ce passage du capitalisme à l'impérialisme se fait lorsqu'il y a concentration financière du grand capital. Le capitalisme, en s'étendant hors de ses frontières, est porteur de tensions, de rivalités entre les nations, voire de possibilités de guerres. Gramsci. Antonio Gramsci est un intellectuel. [...]
[...] Il faut de la méthode. Il est nécessaire de s'appuyer sur des sources et de s'assurer de la fiabilité des documents en effectuant une critique interne. Il faut par ailleurs prouver ce que l'on affirme en renvoyant le lecteur à ses sources (par le biais de notes de bas de page, par exemple). III) La pratique des historiens de l'Ecole méthodique L'engagement républicain Laïcité, nationalisme et colonialisme. La Revue historique se veut neutre et impartiale. Mais elle l'est dans un contexte particulier : la défaite contre la Prusse et l'arrivée au pouvoir des Républicains. [...]
[...] L'objet de l'Histoire culturelle. A la suite de cette définition, Sirinelli poursuit en expliquant que le monde est un monde figuré ou sublimé par les arts plastiques ou la littérature ; c'est aussi un monde codifié (qui a ses valeurs un monde pensé (qui a ses grandes constructions intellectuelles ; c'est encore un monde qui a ses techniques ses croyances ses systèmes religieux ou profanes ses mythes . Tout ceci est objet de l'Histoire culturelle. Histoire culturelle et Histoire des mentalités. [...]
[...] Dans les années 1970, certaines recherches ont rapproché l'Histoire quantitative et l'anthropologie historique. C'est d'abord autour d'Emmanuel Le Roy Ladurie que ce rapprochement s'est effectué. Par ses travaux sur le XIXe siècle, il essaye de déterminer les espaces géographiques dans lesquels on trouve différentes mentalités. Au XIXe siècle, on avait déjà partagé la France d'un point de vue moral selon une ligne qui allait de Genève à Saint-Malo. Au nord de cette ligne, les mentalités étaient considérées comme modernes ; au sud, elles étaient jugées plus traditionnelles et rétrogrades. [...]
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