Cours d'histoire contemporaine sur la "guerre d'Algérie (1954-1962)", outil de révision idéal pour la préparation au baccalauréat, mais aussi pour les étudiants. Ce cours constitue une synthèse très bien construite et très pédagogique qui permet de comprendre : "quand ?, comment ?, pourquoi ?" via sa structure qui bien que chronologique est aussi analytique : les origines, le déclenchement, l'enlisement et la fin. Un document qui plus est illustré par des extraits d'articles (Sartre, De Gaulle).
[...] Ils avaient demandé l'intégration, l'assimilation et nous avons dit non. Le désespoir les a poussé à la révolte. Jean-Paul Sartre, L'Express mars 1958. [...]
[...] Janvier 1957 : début de la bataille d'Alger (qui dure 9 mois). 13 mai 1958 : manifestation à Alger et instauration d'un pouvoir insurrectionnel par les Français d'Algérie De Gaulle et l'Algérie Je vous ai compris ; je sais ce qui s'est passé ici, je vois ce que vous avez voulu faire, je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité. Je déclare qu'à partir d'aujourd'hui la France considère que dans toute l'Algérie il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants : il n'y a que des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs Charles de Gaulle juin 1958, à Alger. [...]
[...] Désormais la guerre est irréversible. L'enlisement et la fin de la guerre d'Algérie (1955-1962) : - le recul de la France en Indochine et en Tunisie (1954) encourage le nationalisme algérien. - la lutte contre le F.L.N. et le rétablissement de la paix deviennent prioritaires. L'armée et la gendarmerie avec hommes, pour la plupart des appelés du contingent, mènent les opérations de maintien de l'ordre à leur guise, mêlant action militaire, action sociale et action psychologique. Cette politique connaît un certain succès et affaiblit notablement le F.L.N., sans toutefois l'empêcher de poursuivre la guérilla et les actions terroristes. [...]
[...] L'Union française créée en 1946 par la seconde Assemblée constituante, était une structure trop rigide et son assemblée, formée pour moitié de Français et pour moitié de représentants des départements et territoires d'outre-mer ou des Etats associés, était dépourvue de réels pouvoirs (pouvoir consultatif uniquement). Tous ces éléments contribuent à expliquer le drame algérien. 1947 : statut pour l'Algérie, prévoyant l'élection d'une Assemblée algérienne : les neuf millions de musulmans élisent le même nombre de députés que le million d'Européens. 1er novembre 1954 : 70 actions lancées contre des bâtiments civils et militaires par le F.L.N. 1954-1955 : répression contre le F.L.N. [...]
[...] Celui-ci entreprend une politique d'intégration (modernisation économique et sociale, scolarisation, application loyale du statut de 1947) tout en menant la pacification des zones rebelles. - en réponse au refus de négocier et pour contrecarrer la politique d'intégration, le F.L.N. poursuit son action terroriste. En août 1955, il déclenche un soulèvement de musulmans dans le Constantinois qui débouche sur des massacres d'Européens ; en représailles, les civils européens s'attaquent aux Arabes. Cette action aboutit à une radicalisation des deux camps avec notamment le basculement des musulmans dans celui du F.L.N. [...]
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