L'effondrement de la République

Résumé du document

Document relatant l'effondrement de la République. Jusqu'en 1931 la France est épargnée par la crise. L'année 1932 constitue un tournant. La montée du fascisme et du nazisme va mettre en évidence les faiblesses du système parlementaire français. Le Front Populaire est issu de ces difficultés.

Extraits

[...] L'essentiel c'est l'abandon de la politique de déflation de Pierre LAVAL. Il faut opter pour une politique de relance de la consommation. Des élections législatives ont lieu en avril mai 1936. Ces élections donnent un résultat assez contrasté. Le 1er tour est très indécis car la droit recule très peu, elle obtient 35,9% des voix. Au 2ème tour la discipline du front populaire assure la victoire de nombreux candidats de gauche. Les candidats de gauche portent 3 étiquettes : les radicaux, les socialistes, et les communistes. [...]

[...] D'abord la mort a décimé les rang de ces français moyens qui ont été promus officier subalternes pendant la guerre en raison de leur niveau d'instruction et qui à la différence des ouvriers n'ont jamais été retirés du front. A la fin de la guerre d'autres épreuves se préparent, la première c'est l'inflation qui fait des ravages, si bien que d'août 1914 à octobre 1920 les prix ont été multipliés par 4. Donc les détenteurs de titres étrangers sont dépossédés. Les bons du trésor souscris av la guerre de 1914 n'ont plus qu'une valeur nominale. [...]

[...] La législation douanière de la Fr est protectionniste. Le franc est solide et la Fr dispose d'importante réserve monétaire. Cependant la production industrielle commence à baisser et sur une base 100 en 1929, l'indice de la production industrielle est tombée 73 en 1932. En septembre 1931, l'Angleterre a dévalué sa monnaie et elle a été suivie en 1934 par les USA. Ces dévaluations gênent les producteurs français. Si bien que le franc parait à son tour surévalué. Les fuites de capitaux reprennent et le gouvernement français décide de mener une politique de déflation. [...]

[...] Le fascisme c'est une réaction, c'est une réponse à une situation politique, diplomatique, éco jugée désastreuse et inacceptable. Pour les allemands c'est une réaction à l'humiliation de la défaite de 1918. Pour les italiens c'est une réaction au gaspillage de la victoire. Pour les allemands l'armée allemande n'a pas été vaincue, le pays a été trahi de l'intérieur par les socialistes, les communistes et par les juifs. L'Italie fait parti du camp des vainqueurs en 1918. Mais elle n'est pas victorieuse par elle-même. Donc elle a le sentiment d'être traité ap la guerre comme négligeable. [...]

[...] Le fascisme au contraire exalte la nation. Le fascisme exalte l'unité nationale. Par csq le fascisme combat tous ce qui est international. Le communisme d'abord, puis la sociale démocratie, le syndicalisme. Mais il combat aussi l'international capitaliste de la finance. Il combat aussi l'international des Eglise et notamment l'Eglise catholique. Si bien que le fascisme est une volonté de rupture. La communauté. En effet le fascisme est une réaction contre l'individualisme. On peut dire que le fascisme est la religion du groupe. [...]