En 1886, arrivée de Boulanger au ministère de la guerre. Sous son action, le service de statistique (créé en 1871) va s'agrandir, et la loi pénale réprimant réprimant l'espionnage en temps de guerre et en temps de paix sera votée. Il renforce le secret militaire et veut empêcher les informations de filtrer. Il étendra sa volonté à la gendarmerie et le 25/07/1887, Boulanger demandera l'établissement de deux listes ...
[...] Suite au débarquement en Afrique du nord, les renseignements vont à Alger et sont placés sous les ordres de Giraud. Le 27/11/1943, les services sont regroupés sous l'égide de De Gaulle avec la DGSS dirigée par Soustelle et le 24/04/1944, De Gaulle possède le monopole de la direction militaire et la DGSS va passer de l'autorité militaire à l'autorité civile du chef du gouvernement. Elle doit assurer la sécurité des forces en Afrique du nord, la protection des réseaux clandestins, et rivalités entre civils et militaires. Elle est reconnue par les alliés en 1944. [...]
[...] Sous le ministère de Millerand, ils sont regroupés dans une section de centralisation du renseignement rattachée au 2e bureau qui centralisera les renseignements de toute la France, et tout est achevé par la création du 5e bureau. En 1917, il y a une nouvelle réorganisation avec la création d'un service de renseignements unique pour la guerre sous l'autorité du président du conseil. Ayant obtenus de bons résultats, il survit après la guerre. Il se divise en deux sections : Le renseignement qui transmet les informations pour l'analyse au 2e bureau. La centralisation du renseignement : concentre le contre espionnage et les informations recueillies à l'étranger par des agents. [...]
[...] Fiche 8 : LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS FRANÇAIS Les services de renseignements de 1886 à 1914 L'impulsion donnée par Boulanger En 1886, arrivée de Boulanger au ministère de la guerre. Sous son action, le service de statistique (créé en 1871) va s'agrandir, et la loi pénale réprimant réprimant l'espionnage en temps de guerre et en temps de paix sera votée. Il renforce le secret militaire et veut empêcher les informations de filtrer. Il étendra sa volonté à la gendarmerie et le 25/07/1887, Boulanger demandera l'établissement de deux listes : Etrangers en âge de servir en France. [...]
[...] La monté en puissance des services allemands provoque une réorganisation du contre espionnage français. Les affaires obligent le gouvernement à réformer la sûreté générale et le 28/04/1934 à la place de l'ancienne sûreté nationale est créé le contrôle général de la surveillance du territoire, qui devient entre 1935 et 1937, de plus en plus autonome et se calque sur l'organisation militaire. L'état major aux armées va instituer dans chaque région un BCR (bureau central du renseignement) En 1939, le gouvernement Daladier renforce la répression contre l'espionnage et va organiser un service de contre espionnage unique. [...]
[...] Le 5e bureau revient aux militaires et Payol démissionne. Le 16/11/1944, la nouvelle organisation revient au ministère de l'intérieur avec la DST dont Vibault prendra la tête avec des compétences plus larges que par le passé ( la nouvelle DST devient le service central et gère les renseignements de toute provenance. Vibault met en place le service central de manipulations, et les fonctionnaires de la DST seront couverts par le secret défense. Lorsque la sécurité militaire est dissoute, chaque arme voudra reprendre le renseignement : la marine est la 1e à le faire, puis l'aviation, la colonie En 1946, le 5e bureau est dissout au profit des services de sécurité militaire. [...]
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