Contrairement au Régime de Vichy et à certains français, des personnes, n'acceptant pas la défaite et, pensant que la guerre n'est pas finie, veulent résister jusqu'au bout, à l'image du Général de Gaulle, encore inconnu en 1940. Il oppose à la légalité de Vichy la légitimité du combat national. Dès le lendemain de la demande d'armistice, de Gaulle veut organiser la résistance, à travers l'appel du 18 juin, et reconstituer une armée du nom de « la France Libre » reconnue par les Anglais. Mais jusqu'à la fin de l'année 1941, très peu de gens vont le suivre. En effet, la résistance a eut des débuts hésitants. A l'intérieur de la zone occupée se sont surtout des actes de résistance isolés qui apparaissent sous formes de sabotage ou de contre-propagande (...)
[...] La libération de La France est doté d'un grand enjeu. En effet, la France, une fois libérée, sera-t-elle sous tutelle alliée ou retrouvera-t- elle sa souveraineté ? De Gaulle, début juin 1944, sent l'imminence d'un débarquement allié en France. C'est pourquoi, le 2 juin il proclame à Alger le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF). Le 4 juin, Churchill informe De Gaulle qu'un débarquement massif est prévu. De plus, une administration militaire organisée par les américains, l'AMGOT, doit prendre le relais de Vichy. [...]
[...] L'enseignement laïc est démantelé et surveillé. De plus, l'enseignement des congrégations religieuses est à nouveau autorisé et subventionné. Enfin, la Révolution Nationale doit s'appuyer sur les anciens combattants regroupés en une légion des combattants prêtant serment de fidélité. Cette légion participe dans chaque ville ou village à la mise en place du régime. Parallèlement à la Révolution Nationale, le Régime de Vichy a mis en place une politique d'oppression, antisémite. L'antisémitisme en zone occupée est l'initiative des Nazis alors qu'en zone libre c'est Vichy qui prend l'initiative. [...]
[...] La France donne des bases aériennes et maritimes. Des français s'engagent avec les SS. Mais la collaboration a surtout profité à Hitler et non à la France surtout après l'invasion de la zone libre en novembre 1942, qui servait à Pétain d'alibi pour légitimer la collaboration. Vichy a donc mené plusieurs politiques dont les principales sont l'oppression et la collaboration tout en essayant de revenir à l'avant 1789 avec la Révolution Nationale. Contrairement au Régime de Vichy et à certains français, des personnes, n'acceptant pas la défaite et, pensant que la guerre n'est pas finie, veulent résister jusqu'au bout, à l'image du Général de Gaulle, encore inconnu en 1940. [...]
[...] Pour cela, les avions et les chars sont employés. L'aviation tient un rôle d'artillerie mobile tandis que les blindés, disposés en grand nombre, représentent une force de feu considérable et mobile. Le 13 mai, l'attaque des Ardennes est lancée bousculant l'armée française. Le 18 mai, le Maréchal Pétain est nommé vice-président du conseil dans le but de redonner confiance aux français. Mais cette nomination n'empêchera pas la déroute de Dunkerque le 26 mai où l'armée française, aidée par les anglais se retrouve encerclée. [...]
[...] C'est ce que pense une minorité de personnes, dont le Général de Gaulle, sous-secrétaire d'Etat à la défense, qui s'est réfugié à Londres d'où il lance, le 18 juin 1940, un appel pour continuer la lutte en réponse à Pétain qui a annoncé la veille son intention de demander l'armistice. Mais cet appel passe totalement inaperçu car des millions de personnes sont sur les routes. De plus, peu de personnes écoutent Radio Londres, unique radio à avoir diffusé cet appel. Mais la majorité souhaite un arrêt des combats et de l'humiliation. C'est pourquoi, le 22 juin, la France signe l'armistice. Mais celui-ci est très dur et humiliant. Il est signé à Rethondes, lieu où les allemands avaient signé l'armistice en 1918. La France est coupée en deux parties. [...]
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