Les rois de France, Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, ont façonné les frontières par leurs conquêtes, vers l'est et le sud. Au sein de ses frontières, ils n'ont que progressivement affirmé leur pouvoir contre les grands seigneurs féodaux, les dynasties des pays voisins, puis ont renforcé la centralisation monarchique.
[...] Les Capétiens agrandissent le domaine royal L'autorité d'Hugues Capet est au départ très limitée, à l'image de son domaine royal qui n'est d'abord qu'une seigneurie parmi d'autres, mais prospère. Les Capétiens l'agrandissent par des mariages et par des luttes contre les autres seigneurs du royaume. Philippe Auguste fait aussi de nouvelles conquêtes au détriment des Anglais, en Normandie, Anjou, Aquitaine. La bataille de Bouvines en 1214 est un tournant : les Anglais perdent la majeure partie des territoires qu'ils possédaient en France, à l'exception du Périgord et de la Guyenne. B. [...]
[...] Quel fut le rôle des Mérovingiens ? A. La conquête de la Gaule par les Mérovingiens Les Mérovingiens, souvent dénigrés, ont pourtant joué un rôle essentiel dans la construction de la France. Ils ont d'abord participé à la construction du territoire par leurs conquêtes, notamment celles de Clovis. Au sein de ce territoire, dont Clovis a fait de Paris la capitale, les rois Mérovingiens fondent d'abord leur pouvoir sur leurs victoires militaires : les butins leur assurent la fidélité de leurs soldats. [...]
[...] Tous les grands seigneurs de l'empire doivent également lui prêter serment de fidélité. Ils sont convoqués en assemblées annuelles à Aix-la –Chapelle. B. L'héritage de Charlemagne Ses successeurs multiplient les querelles, favorisent le renforcement des puissances locales, seigneuriales, ne parviennent pas à maintenir l'héritage de Charlemagne. Leurs rivalités sont entérinées par le partage de Verdun en 843. La dynastie carolingienne est dès lors fragilisée face au pouvoir des grands seigneurs du royaume, particulièrement les comtes d'Anjou : le comte Eudes est le premier roi (888-898) d'une dynastie qui contraint les Carolingiens au partage du pouvoir royal pendant un siècle jusqu'à l'avènement de Hugues Capet, descendant d'Eudes, en 987 : la dynastie capétienne est au pouvoir de 987 à 1328. [...]
[...] Les rois choisissent de se faire enterrer à Saint-Denis, à côté des Carolingiens. C. Les Capétiens perfectionnent les institutions du royaume Ils renforcent tant l'administration centrale (Conseil du roi, Parlement, Chambre des comptes) que l'administration locale (baillis et sénéchaux). Saint-Louis crée un Parlement au sein duquel est prononcée la justice du roi, une Chambre des comptes, tandis que le Conseil du roi s'occupe des affaires politique. Il s'entoure de spécialistes de la justice, les légistes, qui proclament que roi est empereur en son royaume Administrée par le prévôt royal au nom du roi, Paris est la capitale du royaume : les institutions centrales se fixent au Palais Royal de l'île de la Cité. [...]
[...] Ce processus aboutit à la chute de la dynastie mérovingienne en 751, lorsque Pépin le Bref, maire du palais d'Austrasie, prend le titre de roi des Francs par un coup d'Etat qui signifie la substitution des Carolingiens aux Mérovingiens. II. Quel fut le rôle des Carolingiens ? A. Charlemagne fut le plus puissant des Carolingiens Roi à partie de 768, il renforce encore son pouvoir par son sacre d'empereur en 800. Dans la tradition franque, il fonde d'abord son pouvoir sur les conquêtes, sources de terres et de butin. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture