En 1945, la Seconde Guerre Mondiale, qui a vu le conflit franco-allemand prendre toute son ampleur, s'achève. L'Europe traumatisée se relève difficilement de ces années de destruction et ne souhaite, au-delà d'une reconstruction, que le maintien de la paix entre les peuples qui le composent. C'est dans ce but que des hommes vont s'engager à construire une Europe solidaire au travers d'intérêts communs à chaque pays, dans laquelle aucun conflit armé ne pourra advenir. Mais en quoi la France joue-t-elle un rôle prépondérant dans la reconstruction Européenne de la fin de la guerre au départ du Général De Gaulle en 1969 ?
[...] La CEE, basée sur le libre échange des marchandises et la libre circulation des personnes, commence ainsi à fonctionner. Une de ses caractéristiques est la baisse des tarifs douaniers entre les pays membres, qui facilite cette libre circulation des marchandises. 1958-1969 : La présidence du Général De Gaulle donne un nouvel élan à la construction Européenne En 1958, la construction Européenne est marquée par le déclin de la CECA et l'échec de la CED, deux idées françaises. Parallèlement, la 4ème République s'essouffle dans sa succession rapide de gouvernements, élues puis aussitôt renversées ; le spectre de la décolonisation plane ; la France traverse une crise politique. [...]
[...] De Gaulle présente donc un nouveau projet pour l'Europe : le Plan Fouchet Ce plan est axé en particulier sur de culture et de défense. Le Général propose de créer une institution où les Chefs d'Etats se réuniraient deux fois par an, afin de parler de leur politique commune. Mais le projet est refusé par trois fois et sera finalement abandonné en 1964. En 1962, la Politique Agricole Commune (PAC) voit le jour. Cette nouvelle institution a pour but la libre circulation des produits agricoles ainsi que la réduction de leurs droits de douane. Le chemin vers une libre circulation des marchandises continue. [...]
[...] La France, à l'origine de la CECA, du Conseil de l'Europe, du projet avorté de la CED, freine pourtant brutalement sur le chemin du fédéralisme avec l'arrivée au pouvoir du Général De Gaulle, qui freine un développement de l'union qu'il juge inadapté dès 1960. Quoi qu'il en soit, la construction européenne dépend jusqu'en 1969 des initiatives françaises, tant dans la création d'institutions que dans la volonté de freiner leur développement. Les idées françaises, appliquées ou non, ont souvent jeté les bases d'une solide construction européenne. [...]
[...] Mais en quoi la France joue-t-elle un rôle prépondérant dans la reconstruction Européenne de la fin de la guerre au départ du Général De Gaulle en 1969 ? 1945-1954 : La France au cœur des initiatives Européennes En 1945, la France, comme tous les autres pays européens, a besoin d'être reconstruite. C'est pour cela qu'elle accepte le plan Marshall, qui propose de financer cette reconstruction. L'acceptation de ce plan par la plupart des pays de l'ouest de l'Europe donne lieu à la naissance, en 1948, de la première organisation européenne : l'Organisation Economique de Coopération Européenne (l'OECE), qui a pour but de répartir les aides financières des USA entre les différents pays. [...]
[...] Mais cette institution commence à souffrir de son propre système. La France accuse une surproduction et la concurrence du charbon américain, ajoutées à l'arrivée massive de pétrole, signent le déclin de ce la CECA. Il faut donc trouver de nouvelles solutions. J. Monnet travaille au projet d'une unification économique incluant la question de l'énergie atomique. Il contacte des interlocuteurs dans les pays membres de la CECA, qui accueillent bien le projet en raison de sa nouveauté et des perspectives de développement qu'il offre. [...]
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