De 1931 à 1944, avec la crise puis la guerre, l'économie française avait affronté d'importants coups durs qui l'avaient affaiblie. Elle s'est donc renfermée sur elle-même. Après la guerre, il a fallu tout reconstruire mais cela fut plus rapide que prévu. A la fin de l'année 1948, le PIB retrouve son niveau d'avant guerre et en 1950, celui de 1929 c'est-à-dire avant la crise. Mais la France est quand même un pays diminué lorsqu'elle émerge, elle a un faible poids avec ses 41 millions d'habitants par rapport aux deux grandes puissances que sont les Etats-Unis et l'URSS. La France continue de dépendre de l'aide américaine, elle n'est d'ailleurs pas prête à affronter le monde extérieur, d'autant plus qu'elle doit faire face à des problèmes avec son Empire colonial. L'ouverture va de paire avec la croissance exceptionnelle qui débute en 1949. En effet, on remarque une corrélation entre l'économie interne de la France et le développement de son commerce extérieur. Maddison disait en effet qu' « Il est ... manifeste qu'une croissance économique rapide est étroitement liée à l'ouverture des économies ».
[...] On peut comparer cette évolution avec l'UE que ne représente seulement la moitié des exportations allemandes. De 1945 à 1998, la part des exportations françaises est restée stable autour de à l'exception du milieu des années 1980 marquées par un niveau élevé du dollar. On peut aussi remarquer une hausse sensible des exportations vers l'Asie (de 1,7 à contrairement aux exportations vers l'Afrique et les pays membres de l'OPEP qui ont diminué. Les importations françaises représentent une structure semblable, mais nous pouvons constater des évolutions plus accentuées depuis 1950. [...]
[...] L'impact des évolutions de la compétitivité reste toutefois moins marqué pour les imports. Les effets de l'appréciation de l'euro par rapport aux autres devises Une appréciation du taux de change rend mécaniquement les produits français plus chers par rapport à ceux qui sont libellés dans une autre devise, ce qui tend à réduire nos exportations en volume. Cependant, une grande partie de nos échanges se fait avec ses partenaires de la zone euro, ce qui limite la concurrence ressentie par les produits français à l'exportation. [...]
[...] Ce dynamisme a rendu attractives des implantations dans ce pays. Ainsi, les GIMIF importent et exportent d'Espagne des produits de la construction automobile, mettant en évidence à la fois des potentialités de production et l'existence d'un marché intérieur porteur. La montée en puissance des pays émergents : La légère baisse du poids de l'Union dans les échanges de la France s'est faite d'abord au profit des pays émergents, dont la part dans le commerce extérieur de la France augmente de 3 points entre 1993 et 2002, pour atteindre 17,5% Cette augmentation est principalement due au GIMIF, surtout à ceux de nationalité étrangère dont les échanges avec ces contrées ont crû de 23% pour les importations et de 14% pour les exportations. [...]
[...] - Le taux de croissance des échanges de service est resté inférieur à celui des biens jusqu'à la fin des années 1970 avant de le rattraper puis le dépasser dans les années 1980. C'est pour cela que le solde reste excédentaire mais à tendance à stagner depuis 1986. Depuis la fin des années 1970, les services financiers ont augmenté rapidement. La croissance des échanges de services de transport et de télécommunication a été inférieure à celle des biens à cause de la baisse du prix des transports de marchandises. Enfin, le tourisme est un secteur qui a connu une croissance spectaculaire. [...]
[...] - Jusqu'à la fin des années 1950, les échanges en produits agro- alimentaires étaient très déficitaires. Ils représentaient 30% des importations et 10% seulement des exportations. Entre 1959 et 1995, la politique agricole commune (PAC) a permis une multiplication par 14 des exportations alors que, sur la même période, les importations quadruplaient seulement. - A la veille du choc pétrolier, les achats de produits énergétiques qui constituaient 17% des importations françaises de biens et services à la fin des années 1950, étaient réduits à 11%. [...]
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