Sir Ch. Lyell nous rapporte que le livre sacré des Indous, le plus vieux livre du monde, écrit huit cents ans avant l'ère chrétienne, renferme déjà un bel exposé des évolutions successives dont les êtres vivants ont été l'objet à travers les âges.
L'auteur de cet antique ouvrage attribue la création première à un Être infini devant lequel il se prosterne, à un Esprit sublime qui donne au monde son entière extension quand il est éveillé, qui l'anéantit au contraire quand il s'endort. Par une telle alternative d'heures de veille et d'heures de repos, cette Puissance éternelle revivifie et détruit successivement l'immense assemblage des créatures (...)
[...] Histoire de la paléontologie jusqu'au XVIIIe siècle 1. Le temps des légendes Sir Ch. Lyell nous rapporte que le livre sacré des Indous, le plus vieux livre du monde, écrit huit cents ans avant l'ère chrétienne, renferme déjà un bel exposé des évolutions successives dont les êtres vivants ont été l'objet à travers les âges. L'auteur de cet antique ouvrage attribue la création première à un Être infini devant lequel il se prosterne, à un Esprit sublime qui donne au monde son entière extension quand il est éveillé, qui l'anéantit au contraire quand il s'endort. [...]
[...] En tous les cas les "ossements de géants" étaient conservés précieusement dans les maisons ou les églises Dragons et licornes Un livre de Chang Qu, remontant à la dynastie des Jin occidentaux (256-316 après J.-C.) mentionne la découverte d'os de dragon dans le comté de Wucheng, dans la province de Sichuan. En 1590 le sculpteur Ulrich Vogelsang réalisa un magnifique quadrupède ailé dont la queue serpentiforme s'enroule en de nombreux replis. Pour réaliser cette sculpture il s'inspira d'un "crâne de dragon", encore conservé au musée de Klagenfurt. [...]
[...] Ces langues pétrifiées, parfois appelées "langues de saint Paul", sont assez communes à Malte : elles ne sont autre que les dents fossiles des requins de l'époque miocène, dont la forme évoque de loin la langue fourchue des serpents. L'intérêt pour les fossiles remonte loin : on a retrouvé dans les grottes d'Arcy-sur-Cure, en Bourgogne, une collection de fossiles datée du paléolithique. Cette collection de 50000 ans se compose d'un polypier et d'un gastéropode fossiles qui ont été ramenés dans la grotte. [...]
[...] Le sire de Joinville rapporte : "Le poisson était de pierre mais il ne manquait rien qui empêche qu'il fut tel que s'il fût vivant" Dès 1558 le célèbre naturaliste Conrad Gesner (1516-1565) avait remarqué la ressemblance entre les glossopètres et les dents de requins. Cette interprétation fût confirmée de façon irréfutable au cours XVIIe siècle par plusieurs auteurs. Parmi eux Fabio Colonna (1567-1650) publia en 1616 un ouvrage intitulé De Glossopetris dans lequel il affirme que les langues pétrifiées étaient en réalité des dents de squales ans plus tard la démonstration dut être reprise par Niel Stensen (1638- 1686) aussi nommé Sténon. Il laisse également entrevoir que les fossiles peuvent servir à faire connaître l'âge relatif des terrains qui les renferment. [...]
[...] Albert le Grand (1193-1280), évêque de Ratisbonne, avait notamment des idées assez exactes sur les processus de la fossilisation. Léonard de Vinci (1452-1519) et Girolamo Fracastoro (1483- 1553) considéraient les coquilles fossiles comme les restes d'animaux ayant habité des mers qui s'étendaient sur des contrées aujourd'hui émergées. Le célèbre potier Bernard Palissy (Agen vers 1510-Paris 1589 ou 1590) croyait aussi à l'origine organique des coquilles fossiles. Au milieu du XVIème il jeta les premières bases de la science des fossiles, et construisit les fondations du grand monument de la géologie moderne. [...]
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