[...] Les femmes sont majoritairement salariées : 59% en 1954, et 84,1% en 1975. La présence féminine au sein des salariées s'est accrue avec le développement du commerce et du secteur tertiaire.
De plus, les femmes sont aussi les victimes d'inégalités au niveau des salaires, malgré le nombre important de lois affirmant l'existence d'un salaire égal. Ainsi, l'écart entre les salaires masculins et féminins se maintient, jusqu'en 1968, où il s'amenuise un peu, pour atteindre en 1975 entre 25 et 30%. Les femmes sont très peu acceptées comme supérieures, car la femme reste souvent cantonnée à des postes inférieurs. Pour finir, la femme est plus touchée par le chômage, ainsi en septembre 1971, les demandeurs d'emplois féminins étaient au nombre de 160 000 contre 182 000 pour les hommes alors que les femmes ne représentaient qu'un tiers de la population.
[...] On peut distinguer différents types dans les groupes féministes réformistes : ceux qui s'apparentent aux partis politiques tels que L'union des femmes françaises, né en 1943-1944, dans la clandestinité et le mouvement démocratique féminin créé en 1964, qui a des liens avec le PS.
Il y a aussi des associations qui se veulent indépendantes comme la ligue pour les droits de la femme et le mouvement français pour le planning social en 1953.
Après les évènements de 1968, de nombreuses associations réformistes, dont certaines très anciennes avaient posé le problème de l'aliénation féminine dans la société. Mais elles réussirent imparfaitement à mobiliser l'opinion publique. Les évènements de 1968 entraînent une radicalisation du mouvement féministe.
[...] En 1936, le gouvernement du front populaire compte trois femmes sous secrétaires d'état alors que les femmes ne sont pas électrices. L'ordonnance du 21 avril 1944, du gouvernement provisoire, accorde le doit de vote aux femmes. Ce droit est accordé en reconnaissance aux services rendus par les femmes résistantes, en hommage aux héroïnes mortes pour la France telles que Berthie albrecht, ou Madeleine Michelis. L'année suivante, les citoyennes se rendent deux fois aux urnes : le 21 avril 1945 pour les élections municipales, et pour la désignation de l'assemblée constituante, le 21 octobre. (...)
[...] La loi précise qu'en aucun cas, l'IVG ne saurait constituer un moyen de régulation des naissances et que les centres où ils sont pratiqués, doivent informer les femmes sur les moyens de contraceptions. L'évolution de l'image de la femme. Dés l'école, les stéréotypes imprègnent les mentalités. Dans les manuels scolaires de l'époque, le père est détenteur de l'autorité, alors que la femme reste confinée dans un second rôle, dans son foyer et aux fourneaux. Sous vichy, pour servir la propagande qui prône le retour aux valeurs traditionnelles, la femme incarne la mère, incarnant les valeurs du foyer, et de la nation . [...]
[...] Mais comme le montrent les taux d'activité, des femmes de plus de quinze ans : 36,2%(1968 1975 :38,9%. La baisse initiale du taux d'activité s'explique par l'allongement de la durée des études, et de la diminution des emplois agricoles. De 1946 à 1968, les emplois dans le tertiaire augmentent davantage pour elles que pour les hommes. Elles sont de plus en plus nombreuses dans la fonction publique, et les métiers de la santé. Elles constituent enfin l'essentiel de la main d'œuvre dans les emplois industriels non qualifiés, en expansion, comme l'industrie électronique. [...]
[...] Le postulat de départ : on ne naît pas femme, on le devient l'homme se posant en tant que sujet, fait de la femme un objet. Le premier volume est une enquête sur l'histoire des femmes. L'auteur y analyse la condition féminine à travers les prismes de la biologie et de la psychanalyse et du matérialisme historique. Le second volume y analyse la situation féminine contemporaine de la femme. La thèse du livre constitue à réfuter l'existence d'une prétendu nature féminine. [...]
[...] La prise en compte des problèmes spécifiques de la condition féminine par le pouvoir politique date de 1974. Le nouveau président de la république, V. Giscard d'Estaing, impose au Premier ministre J. Chirac la nomination de Françoise Giroud comme secrétaire d'état à la condition féminine. Elle était chargée de promouvoir toutes mesures destinées à améliorer la condition féminine, à favoriser l'accès aux femmes à différents niveaux de responsabilité dans la société française et à éliminer les discriminations dont elles peuvent faire l'objet. [...]
[...] Le droit de vote. En 1936, le gouvernement du front populaire compte trois femmes sous secrétaires d'état alors que les femmes ne sont pas électrices. L'ordonnance du 21 avril 1944, du gouvernement provisoire, accorde le doit de vote aux femmes. Ce droit est accordé en reconnaissance aux services rendus par les femmes résistantes, en hommage aux héroïnes mortes pour la France telles que Berthie albrecht, ou Madeleine Michelis. L'année suivante, les citoyennes se rendent deux fois aux urnes : le 21 avril 1945 pour les élections municipales, et pour la désignation de l'assemblée constituante, le 21 octobre femmes sont élues en 1945 à l'assemblée constituante. [...]
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