Dissertation/commentaire sur le sujet de l'état de la pacification de l'Europe en 1919, après la Première Guerre mondiale. Dès la fin de la Première Guerre mondiale en mi-1918, un nouveau défi s'ouvre à l'Europe, celle de la reconstruction et de la pacification d'un continent tout entier. Cette recherche d'une certaine pacification et reconstruction du vieux continent, va nous permettre de nous questionner à la mesure dans laquelle l'Europe de 1919 est un continent pacifique.
[...] La Grande Guerre a été une guerre d'un genre nouveau. Mobilisant des milliers d'hommes, elle a également toucher les domaines politiques, économiques, culturels et sociales. Toutes les ressources européennes ont été concernées par la guerre ; plaçant la région entre "parenthèses". Une guerre mondiale et totale qui marque profondément l'Europe : des millions de morts, des pays endettés, une population sous le choc. Dès la fin de la première guerre mondiale en mi-1918, un nouveau défi s'ouvre à l'Europe, celle de la recontruction et de la pacification d'un continent tout entier. [...]
[...] La Russie et l'Allemagne perdent beaucoup de territoires. L'Allemagne est le pays qui va perdre le plus de son territoire : une perte de soit 15% de son territoire et perd jusqu'à 8 millions d'habitants. La France récupère l'Alsace-Lorraine, la Pologne et la Tchécoslovaquie sont édifiés, à partir des territoires allemandes. L'Autriche-Hongrie, de son côté, éclate en deux états. Les empires disparaissent à l'image de l'empire russe ou l'empire ottoman. Sur le point militaire, tout est fait pour limiter le pouvoir militaire de l'Allemagne : son réarmement est strictement limité, son armée également, des régions allemandes sont démilitarisée et l'Allemagne doit livrer sa puissance militaire. [...]
[...] La Grande-Bretagne considère que la France est trop favorisée donc il n'y a pas l'équilibre qu'elle voulait. Wilson n'est pas satisfait non plus car le Sénat américain refusa de ratifier le Traité empêchant ainsi les Etats-Unis d'entrer dans la SDN, ce qui réduit d'emblée la portée de cette organisation. Orlando, parle de victoire mutilée, les italiens se sentent trahis, ils n'ont pas reçus les terres qu'on leur a promises. Il y a en Italie un sentiment de vengeance. Ce qui va entraîner plus tard, la montée du fascisme. [...]
[...] Les tensions sont une fois de plus grandes, comme à l'origine de la première guerre mondiale. Le Traité de Versailles a littéralement été un échec. L'europe en 1919 n'est pas pacifiée même si officiellement elle devait l'être. L'Europe est affaiblie et traumatisée mais ces tensions annoncent de lugubres perspectives pour le continent : la crise économique de l'Europe et la montée des systèmes totalitaires. Le Traité de Versailles peut être qualifier d'entraîneur de la seconde guerre mondiale, notre réflexion peut maintenant se porter aux conditions de son engrennage. [...]
[...] L'Allemagne, elle, ne reconnaîtra jamais ses nouveaux territoires et le sentiment d'humiliation est très grande. Le pays est littéralement rabaissé. L'Allemagne classe ce traité comme un Diktat, prouvant le sentiment des allemands face à cette tombée dans l'obscurité de la misère du vaincu. Ainsi, des tensions subsistent, aucuns réels accords n'a été trouvé. Les objectifs de chaque pays gênent ceux des autres. Il va falloir que les pays construisent elles-mêmes leurs paix. C'est pour cela que l'on parle réelement de paix raté. [...]
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