Exposé portant sur les étapes et les progrès de l'émancipation féminine dans le monde occidental, depuis la révolution industrielle jusqu'à nos jours. Les thèmes suivant sont étudiés : naissance et progression des revendications ; développement du droit des femmes ; moteurs de l'évolution des mentalités ; femmes et hommes, acteurs du féminisme; contextes favorables ou défavorables à l'émancipation.
[...] Or en usine, le salaire offert est alléchant, le double de celui de l'artisanat rural[4], et un deuxième revenu (ou plus, si les enfants travaillent) assure l'amélioration de la situation financière. Ainsi, les hommes sont- ils d'une façon générale en faveur du travail de leur épouse. Si bien, qu'après 1850, le taux d'activités des femmes augmente constamment. En 1906, il atteint les 36,2% en France, et les femmes forment près de 40% de sa population active Les trois quarts des femmes au travail se retrouvent dans l'industrie du textile. [...]
[...] Riot-Sarcey, Histoire du féminisme; Collectif national pour le droit des femmes; S. Schweitzer, Les femmes ont toujours travaillé, Une histoire du travail des femmes aux XIX et XXèmes siècles; F. Picq, Les années- mouvement; citées in Télérama n°2825, mars 2004. (www.sosfemmes.com/points_de_vue/sujets/04_histoire_droits_femmes.htm) Selon Simone de Beauvoir, notes de cours. Sylvain Maréchal cité in Michelle Perrot, XIXe siècle était-il mysogine L'Histoire, novembre p Cité in www.europrofem.org/02.info/22contri/ 2.07 .fr/1fr.gend/14fr_gen.htm Nathalie Desoil, La sensibilisation des sociétés marchandes du secteur tertiaire vis-à-vis de l'égalité des chances entre les femmes et les hommes, Charleroi p Michelle Perrot, «Femmes à l'usine», L'Histoire, janvier 1996, p (recueil de textes). [...]
[...] De Beauvoir y attaque de front les hommes, et remet en question cette certitude que la nature détermine les rôles sexuels. L'œuvre sera mise à l'index ! Au Québec, on demande la création d'un réseau universel de garderies sans but lucratif. À l'école d'enseignement supérieur des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame, affiliée à l'Université Laval. Institut de la statistique du Québec. Ibid. [...]
[...] Depuis la Révolution industrielle, qui marque l'entrée des femmes sur le marché du travail, jusqu'à leur autonomie financière aujourd'hui, elles ont successivement, par batailles collectives, fait tomber les barrières sociales et privées qui les confinaient à un rôle de soutien aux hommes. D'un silence long de millénaires, la voix des femmes se fait maintenant entendre partout en Occident. Mais tout n'est pas terminé. Les priorités de la Fédération des femmes du Québec en témoignent, en visant d'une part la pauvreté (équité salariale, hausse du salaire minimum, des conditions de l'aide sociale, ajustement des allocations familiales, amélioration des normes du travail) et d'autre part, la violence faite aux femmes. [...]
[...] Il existe par ailleurs une relative concurrence entre les hommes et les femmes. Les femmes sont moins bien rémunérées, ce qui fait craindre les hommes pour leur poste ou leur salaire. «L'inégalité des salaires débouchait, à la fin du siècle, sur des disparités énormes : 6,85 francs par jour pour un homme, dans une fabrique de boutons francs pour une femme (1893) francs par an pour une employée pour un employé accomplissant les mêmes tâches.»[14] Les économistes libéraux expliquaient le faible statut du travail féminin de cette époque par de prétendues lois économiques : la sous-productivité des femmes, la valeur marchande moindre de ce qu'elle produisent, le manque d'importance de leur travail et le fait qu'elles ne soient pas chefs de famille.[15] Les femmes ont besoin de prouver leur aptitudes intellectuelles et physiques au reste du monde, mais les occasions se font rares jusqu'à ce que survienne la Première Guerre mondiale. [...]
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