Exposé sur les écrivains au XVIIIe siècle. Nous verrons la place de l'écriture dans le siècle des lumières. Puis nous verrons que la place et le statut de l'écrivain dans la société induisent contrôle et risque, en finissant par les grandes idées et les grands écrivain du siècle.
[...] On peut voir au cours de ce siècle la constitution d'un espace public savant, malgré la censure, toujours active. Après avoir vu le contexte favorisant le développement des écrivains au XVIIIe siècle, puis le développement de la lecture, nous allons maintenant nous intéresser aux conditions de vie des écrivains au XVIIIe Siècle. Les revenus des écrivains au XVIIIe Siècle. Certains écrivains du XVIIIe siècle étaient de riches nobles. On peut citer Montesquieu ou Beaumarchais qui n'ont pas hésiter à fustiger la société d'ordre alors qu'ils étaient au sommet de celle-ci. Pour d'autres, la question économique pouvait se poser. [...]
[...] Les risques pour les écrivains choisissant la diffusion clandestine. Nous avons vu dans les deux sous parties précédentes que la liberté d'écrire n'existait pas et que, pour répandre leurs opinions, les écrivains s'exposaient aux plus graves dangers en entraînant avec eux les imprimeurs, libraires, colporteurs . En droit, la situation s'aggrave même entre 1748 et 1770. L'édit d'avril 1757, renouvellant les précédents édits, prononce la peine de mort contre les auteurs ou imprimeurs de livres non autorisés. L'édit de mars 1764 interdit la parution de tous les documents relatifs à l'administration des finances, et en 1767, le parlement prend un arrêt pour interdire les écrits sur les questions religieuses. [...]
[...] On peut dire que la puissance financière de l'état servait à entretenir un clientélisme vis à vis de certains écrivains, ce qui limitait leur liberté. Le mécénat avait donc des effets pervers. Daniel Roche, dans son livre Les républicains des lettres : Gens de culture et Lumières au XVIIIe siècle, nous dit que : le raffinement suprême est d'exercer, comme cela est recommandé en Hollande calviniste, en Écosse puritaine, voire dans l'Amérique protestante, une protection masquée, un mécénat secret et sans ostentation. [...]
[...] Un des grands combats de Rousseau fût celui contre les inégalités. Il publia en 1755, un Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Pour lui, ce problème de l'inégalité remet en questions les bases de la société dans laquelle il vit, et les racines du mal sont dans la vie sociale. La nature a fait l'homme pour qu'il soit libre et qu'il ne vive pas en société. Rousseau distingue trois étapes de l'inégalité. La première est l'institution de la propriété qui a créé des riches et des pauvres. [...]
[...] Un des grands combat de Voltaire sera celui pour la tolérance religieuse. Il publiera même un Traité sur la tolérance, en 1763, un an après l'affaire Jean Calas. Voltaire s'oppose donc vivement au fanatisme qui selon lui, empeche les hommes de s'aimer comme des frères. Il dénonce les guerres civiles, les injustices, les assasinats dictés par l'esprit de secte en s'en prenant particulièrement à la religion catholique qui avait l'appui du pouvoir civil. Voltaire pense que c'est la philosophie qui peut favoriser l'esprit de tolérance. [...]
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