Les années 90 ont marqué l'histoire d'une manière bien spécifique, au travers de l'essor de nombreuses techniques qui ont amené de nombreux pays à se moderniser sans pour autant empêcher des écarts de se creuser entre eux. Les ensembles nationaux cherchent également à souder leurs populations autour des valeurs traditionnelles, de commémorations ou de manifestations contemporaines de grande ampleur, pour ensuite se rapprocher entre eux notamment au sein de l'Union Européenne ...
[...] L'Europe compte désormais une multitude de nouveaux Etats, anciennes démocraties populaires ou pays issus de l'éclatement du pacte de Varsovie en 1991 regroupés temporairement dans la CEI (Communauté des Etats Indépendants). Ceux-ci connaissent d'abord des difficultés d'ordre économique. En effet, leur passage d'une économie nationalisée à une économie privée se heurte à la pesanteur des héritages de l'étatisation. Aussi ces pays vivent-ils une mutation difficile et douloureuse qui les a plongés dans une terrible dépression économique entre 1990 et 1995. Mais, depuis 1996, certains de ces pays, notamment la Pologne et la Hongrie, ont renoué avec la croissance en même temps que s'amplifiaient leurs échanges avec l'Europe de l'Ouest. [...]
[...] Cependant, sur ce fond homogène de paix et de réconciliation apparaissent des tâches brunes : de multiples crises (économique, politique ou diplomatique), qui vont contribuer à pérenniser ou au contraire à bouleverser des écarts entre les nations. Les années 90 ont marqué l'histoire d'une manière bien spécifique, au travers de l'essor de nombreuses techniques qui ont amené de nombreux pays à se moderniser sans pour autant empêcher des écarts de se creuser entre eux. Les ensembles nationaux cherchent également à souder leurs populations autour des valeurs traditionnelles, de commémorations ou de manifestations contemporaines de grande ampleur, pour ensuite se rapprocher entre eux notamment au sein de l'Union Européenne. [...]
[...] Paris a subit des attentats sur son sol commis par des nationalistes algériens, notamment à paris en 1995. De plus, elle doit surmonter les revendications séparatistes des nationalistes du FLN Corse, qui ont commis de nombreux attentats contre les institutions sur l'Ile de Beauté comme sur le continent. Elle sera même le théâtre de l'assassinat d'un représentant de l'Etat français sur son sol : le préfet Claude Erignac en Février 1998. Londres, elle, essaie également d'apaiser les revendications nationalistes irlandaises. [...]
[...] L'écart continue donc de se creuser entre pays pauvres et pays riches. Or, de la puissance économique découle souvent le poids diplomatique d'un pays. De plus, la disparition de l'empire soviétique a laissé le champ libre aux Etats Unis, puissance victorieuse de la guerre froide et seul pays à pouvoir assumer militairement et financièrement ce rôle, pour maintenir un ordre mondial désormais placé sous le signe de L'empire unique révélé âr la Guerre du Golfe et l'inertie de l'URSS : le Pentagone est le centre nerveux de la diplomatie internationale, quand Wall Street demeure celui de l'économie. [...]
[...] Son hégémonie est industrielle, commerciale, culturelle, financière ou encore agricole, ses multinationales pénètrent partout. Ainsi, si l'OTAN continue de fonctionner après la guerre froide, (alors que la disparition de l'URSS aurait pu mettre sinon son existence, au moins sa remise en cause), elle demeure car elle est un moyen pour les Américains de contrôler le territoire européen et plus généralement ses interventions extérieures. Cependant, ceux-ci ne peuvent jouer un rôle de gendarme partout et assurer un ordre interne stable même avec l'ONU. [...]
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