L'exercice du pouvoir été concentré jusqu'à la Révolution française, en la personne du Roi : pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Pour exemple : le discours de Louis XV devant le Parlement, le 03 mars 1766, qui stipule : que la Souveraineté est l'exercice du pouvoir par le Roi, le Roi de France est le lieutenant de Dieu.
La Révolution française opère un transfert, c'est la passation des pouvoirs du Roi à la Nation. Par la mise en place d'Assemblées pour passer d'une souveraineté concentrée en la personne du roi à une souveraineté déléguée par la nation à une assemblée.
Le vote est le problème principal, le suffrage censitaire est réservé, selon la Constitution de 1791, aux personnes qui payent trois Livres d'impôts soit 4,6 millions de personnes en France à cette époque. La législative est désignée par le suffrage censitaire.
C'est 6 millions de citoyens qui vote, selon la Constitution de 1795, pour le directoire.
En 1789, l'élection des Etats généraux a été plus démocratique (...)
[...] La lente chute de l'Empire de Napoléon commence, depuis sa défaite dans la campagne de Russie en 1812. Puis en 1813, Napoléon est obligé de se retirer de l'Allemagne, en décembre 1813, c'est le début de la campagne de France. Napoléon n'a plus l'avantage, la population en a marre, il est obligé d'augmenter les impôts de 30% et la conscription est de plus en plus pesante et les cas de refus sont de plus en plus nombreux, par exemple, dans le Tarn, en 1814, est décidé la levée de 1060 soldats, seulement 32 se présentent, les réfractaires sont en très large majorité. [...]
[...] Mais réellement installé en 1879, les républicains sont assurés du pouvoir. Dans la Constitution de 1875, il n'est pas évident que les pouvoirs du Parlement soient si prééminents, le Président de la République a un pouvoir non négligeable : Chef des armées, pouvoir de dissolution, nomme le Président du Conseil Crise entre le Président Mac Mahon et la Majorité de l'Assemblée Nationale. Mac Mahon propose le Duc de Broglie au poste de Président du Conseil. Refus de l'Assemblée, Dissolution mais échec de cette dernière. Mac Mahon démissionne. [...]
[...] La Révolution va s'occuper de l'organisation interne de l'Eglise : Février 1790 : Suppression des ordres contemplatifs Juillet 1790 : Constitution Civile du Clergé, qui prévoyait d'être très distant avec Rome, le droit d'élire des évêques, ainsi que de leurs faire prêter serment devant la Convention des prêtres ont refusé de prêter serment. Chez certains révolutionnaires, il y avait même une tentative de déchristianisation, Robespierre était contre cette pratique. En novembre 1793, c'est la mascarade de l'Eglise, avec le défilé de la Déesse Raison (femme mi-nue) à Notre Dame. Tout ceci entraîne une persécution du Clergé. [...]
[...] Charles X va s'obstiner et ne remerciera pas le Prince de Polignac, et il va utiliser l'article 14, qui l'autorise à gouverner par ordonnances : - Nouvelle dissolution de la Chambre - Censure de la Presse - Modification des systèmes de vote. Charles X s'enferme dans sa décision de maintenir le Prince de Polignac. Cette situation entraîne les Trois Glorieuses : 27 - 28 - 29 Juillet 1830. Charles X abdique et s'exil en Angleterre. Charles X n'a pas la subtilité politique de son prédécesseur. L'habitude de la Société de 1830 est une monarchie parlementaire. [...]
[...] Les emprunts russes avec 11 milliards 300 millions de francs or, en 1914. Cela devait consolider l'alliance franco-russe, Dans la péninsule Ibérique, c'est 4 milliards, Dans les Pays des Balkans, soit en Serbie et Roumanie 2,5 milliards, En Amérique latine, c'est 6 milliards. Le rôle de la France sur le plan financier est très important, 14-18 va casser la puissance de la France au profit des USA. Les influences culturelles Des créations de prestige avec l'école française d'Athènes, en 1846, l'école française de Rome, en 1873, l'école française du Caire, en 1882. [...]
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