L'histoire de Cuba commence avec Christophe Colomb, qui débarque dans l'île le 27 octobre 1492. Dès le 16e siècle, la canne à sucre, le tabac et le café ont constitué la base d'une économie de plantation et s'est maintenue jusqu'à nos jours.
La Havane devint alors un grand port florissant de la caraïbe et de l'Amérique, qui, outre ces trois produits, exportait aussi les peaux, les bois, etc., et le centre d'un commerce prospère régi par le Pacte colonial.
Une société coloniale se mit donc très rapidement en place. Car les Espagnols ne tardèrent pas à employer la main-d'œuvre fournie par les esclaves africains, tandis qu'une classe puissante de grands propriétaires cubains tendait à se former. L'occupation de La Havane par les Anglais (1792) et la guerre d'indépendance des Etats-Unis (1770-1781) qui lui succéda, ouvrirent très largement le commerce cubain au libéralisme anglo-saxon, puis
au marché nord-américain.
[...] La tension monte encore d'un cran au mois d'octobre : un avion pirate en provenance des Etats-Unis mitraille La Havane faisant deux morts et de nombreux blessés. L'année 1960 marque un nouveau tournant dans les relations entre les deux capitales. Les attaques aériennes reprennent contre Cuba et visent l'industrie sucrière, poumon économique de l'île. La situation, déjà tendue, se complique le 7 juin lorsque les compagnies Shell et Texaco refusent de raffiner les barils de pétrole soviétique arrivés à Cuba quelques semaines auparavant. Le gouvernement cubain décide alors de les nationaliser à la fin du mois. [...]
[...] De nombreux immigrés notamment espagnols ou haïtiens perdirent ainsi soudainement leur emploi, certains d'entre eux après plusieurs décennies de présence à Cuba. Il suspendit le paiement de la dette du pays. Il abrogea unilatéralement l'amendement Platt le 10 septembre 1933. Son gouvernement ne fut pas reconnu par Washington. Ses relations avec Fulgencio Batista se dégradèrent notamment à l'issue de certaines insurrections que Fulgencio Batista réprima. Celui-ci fit pression et Grau San Martín démissionna, sans réaction politique majeure du pays. Son gouvernement n'avait duré que quatre mois. Il reste en politique et fonde le Parti Authentique. [...]
[...] Ils passèrent 17 mois en isolement dans des cellules spéciales et ils furent condamnés en décembre 2001 par un tribunal de Miami à des peines allant de 15 ans de prison à deux fois la prison à vie. Ils furent déplacés dans 5 prisons différentes.[] Le procès a été annulé par la Cour d'appel d'Atlanta, mais les cinq sont toujours en prison, car le procureur a demandé au même tribunal une révision de son jugement. Le Venezuela et Cuba ont chacun demandé l'extradition d'Orlando Bosch et Luis Posada Carriles. Les USA refusent de les extrader. [...]
[...] Dans les domaines de la santé, la recherche et la technologie, Cuba confirme les progrès accomplis au cours de la décennie précédente. Grâce à l'apport d'infrastructures de premier plan, une série d'avancées déterminantes seront obtenues dans le domaine médical tout au long de ces années Une révolution en péril, notamment face à un voisin puissant et hostile En affirmant à la face du monde la souveraineté de Cuba et en fustigeant l'impérialisme nord-américain, la Révolution cubaine ne s'est pas attiré que des amis, loin de là. [...]
[...] Cuba retrouve durablement les chemins de la croissance économique. Tout n'est pas réglé pour autant. Entraîné par Fidel Castro, le pays se fixe deux nouveaux objectifs : la bataille des idées et la révolution énergétique. En Amérique latine, Cuba conclut de nouvelles alliances et profite du retour en grâce de la gauche dans la région pour assumer le leadership de la mondialisation sociale. Des résultats économiques étonnamment encourageants. Entre les années 2000 et 2007, les facteurs climatiques et le contexte international seront globalement défavorables à l'économie cubaine. [...]
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