Depuis une vingtaine d'années l'idéologie libérale supportée notamment par des intellectuels et quelques économistes peu nombreux qui s'affirment comme les disciples de HAYEK, porteur de cette idéologie libérale, car ils voulaient persuader l'opinion publique que le « free market » permettrait d'initier une croissance stable et continue. En d'autres termes, l'initiative privée des agents économiques laissés totalement libres de leurs choix devait déboucher à la fois sur une harmonie des intérêts et sur un accroissement du bien-être. Cette croyance dans le bon fonctionnement des marchés s'est particulièrement affirmée sur le marché financier considéré comme le prototype même d'un mécanisme gouverné par les enchères des demandeurs et les offres au rabais des vendeurs (expression de WALRAS).
[...] Depuis l'origine de la monarchie, il existe un principe fondamental qui légitime le pouvoir royal. Certes le pouvoir du roi est de droit divin, mais le peuple n'accepte de se soumettre à la volonté royale que si le roi pourvoi à sa subsistance en d'autres termes, c'est le roi qui est responsable de la distribution alimentaire vers la population. Dans ce contexte se pose la question cruciale du commerce intérieur à la nation. Ainsi, le roi a organisé une administration de la distribution du blé en France. [...]
[...] En conséquence, le taux de croissance s'annule et la production restera constante, Ricardo désigne cette situation comme la tendance à l'état stationnaire. En conclusion, Ricardo ne croit pas à une crise généralisée du capitalisme, mais il pense qu'à terme la croissance capitaliste s'annulera et que les sociétés industrielles devront se contenter d'une production constante. Ricardo propose toute foi deux solutions pour retarder le plus possible la venue de l'état stationnaire : - Ce que Ricardo appelle l'amélioration des machines, cad le progrès technique. [...]
[...] Par contre dans les années 1980, la dérèglementation financière va changer radicalement le fonctionnement du capitalisme. On peut là aussi l'illustrer de trois manières : - La dérèglementation des marchés financiers entraine une montée importante des taux d'intérêt réels et des taux d'intérêt monétaires et généralement ces taux vont devenir durablement égaux voir supérieur au taux de profit. Dès lors, un certain nombre de responsables industriels se demandent s'il est raisonnable de prendre des risques pour produire des biens et services alors qu'il est plus rentable en réduisant l'activité industrielle ou en l'externalisant vers des marchés à bas salaires et de placer une partie des trésoreries des firmes sur les marchés financiers pour bénéficier de la hausse des taux d'intérêt. [...]
[...] On met alors en évidence des intérêts divergents des actionnaires et des managers. Les managers ayant comme caractéristiques de s'occuper quotidiennement de la gestion alors que les actionnaires ne se réunissent que lors des conseils d'administration. Le manager dans ces conditions peut cacher une large partie de l'information dont il dispose sur la stratégie qu'il utilise, aux actionnaires. On se trouve alors placé dans une configuration du type théorie de l'agence entre le principal qui sont les actionnaires et l'agent manager il y a donc conflit d'intérêts. [...]
[...] - Premier commentaire : les variables éco (taux de salaires) sont étroitement corrélées aux variables démographiques. - Deuxième commentaire : la loi de la gravitation relie la théorie de la valeur et la théorie des prix. - Troisième commentaire : à long terme dans le capitalisme industriel la part qu'occupe le salaire dans le surplus distribué reste à peu près constante. La loi des profits : pour Ricardo la loi des profits est la conséquence logique de la loi de la rente et de la loi des salaires. [...]
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