A l'issue de la première guerre mondiale, les Etats démocratiques semblent triompher. Cependant, ils doivent faire face à de graves difficultés : surmonter les ravages du conflit, gérer les frustrations nées des règlements de paix, faire face aux conséquences de la victoire bolchevique en Russie et à la montée des idéologies antidémocratiques en Italie et en Allemagne (...)
[...] Le pays est gouverné par des coalitions fragiles et impuissantes. La démocratie allemande ou République de Weimar : est à la fois un régime présidentiel (le président du Reich est élu au suffrage universel) et parlementaire (le chancelier qui dirige le gouvernement est choisi par le président avec l'accord du Reichstag c'est-à-dire de l'assemblée élue). La faiblesse de cette république vient du fait qu'elle est à la fois combattue par les communistes (échec de la révolution spartakiste en 1919) et par la droite traditionnelle. [...]
[...] A partir de 1929, la crise économique aggrave ces difficultés. Affaiblies à l'intérieur par les tensions sociales, les grandes démocraties semblent de plus en plus fragiles et isolées dans leur volonté de sauver la paix à tout prix. Comment expliquer l'affaiblissement de ces démocraties et leur incapacité à empêcher le nouveau conflit qui s'annonce ? I : Des démocraties victorieuses 1 La démocratie s'étend Le déclin des systèmes monarchiques traditionnels qui disparaissent en Allemagne, Autriche, Hongrie et Russie. L'extension de la démocratie à de nouveaux territoires : Allemagne, Autriche, Pologne, Tchécoslovaquie, Yougoslavie. [...]
[...] La nomination de Hitler par Hindenburg au poste de chancelier (30 janvier 1933). En effet, bien que n'ayant pas la majorité absolue au Reichstag, le parti national-socialiste est le premier parti allemand. Hitler parvient donc au pouvoir légalement. A la mort du président Hindenburg en 1934, Hitler cumule les fonctions de chancelier et de président et devient le führer (le chef). Du pacifisme à l'aveuglement Repli pacifiste et égoïsme national L'absence de solidarité entre les Etats face à la crise économique (voir cours Chapitre III, 2). [...]
[...] Les leçons de la guerre d'Espagne La non-intervention des démocraties et l'intervention d'Hitler et de Mussolini qui conduisent à la disparition de la république espagnole et à la mise en place de la dictature du général Franco (mort en 1975 L'aveuglement face à Hitler Les violations du traité de Versailles (service militaire obligatoire et remilitarisation de la rive gauche du Rhin). L'Anschluss (rattachement de l'Autriche à l'Allemagne). La politique d'apaisement des démocraties (faire des concessions à Hitler l'arrêteront dans sa soif d'expansion). La capitulation de Munich (30 septembre 1938) : les démocraties abandonnent à Hitler la Tchécoslovaquie, Etat démocratique, qu'elles s'étaient engagées à protéger. Le 1er septembre 1939, l'invasion de la Pologne et l'entrée en guerre des démocraties (France et Grande-Bretagne). [...]
[...] Inquiétude de la bourgeoisie et des classes moyennes sur l'avenir de la propriété. Le conservatisme américain : peur du rouge prohibition, loi des quotas. La Grande-Bretagne face à la question d'Irlande : 1921, partition de l'île en Ulster et Eire. Les ravages de l'inflation en Allemagne, les réparations de guerre et l'occupation de la Ruhr par les Français, en 1923 la tentative de putsch à Munich par Hitler les insurrections communistes L'Italie ou l'échec de la démocratie La faiblesse des gouvernements pousse à la montée des extrêmes. [...]
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