Document traitant des origines de la crise asiatique et de ses conséquences. Il évoque dans un premier temps la chronologie de la crise en Asie avant de s'attarder sur le rôle du Japon, la crise en Corée du Sud, puis soulève la question du modèle asiatique pour conclure sur l'exemple chinois. Document Word de 1900 mots.
[...] Problème plus grave encore : 68% de la dette est à court terme, et en dollars, alors que la spéculation contre le won engendre l'effondrement à la fois de la monnaie, mais aussi de la bourse coréenne. A l'heure actuelle, sous les contraintes du FMI, tout ce qui a été acquis du Japon est en voie de disparition (emploi à vie). Le rôle de l'Etat va être repensé et la structure des chaebols réorganisées (elles sont trop diversifiées). Ainsi, comme le Mexique, la Corée a pâti de son entrée dans l'OCDE, en effet, elle subit les méfaits d'une ouverture trop rapide de son économie. IV - Un modèle asiatique ? [...]
[...] Le yuan et le dollar HK sont gérés de concert. L'essentiel des débouchés de Taiwan est en Chine, alors que les capitaux taiwanais en Chine pourrais déstabiliser les places financières. Mieux, la Chine a utilisé la crise pour se rapprocher de la Thaïlande en lui offrant un prêt en 97. Ainsi, au long terme, la chine risque d'être la grande gagnante. NB : Certains prétendent que la crise a été organisée par Wall Street pour permettre aux hommes d'affaire occidentaux de racheter des entreprises clés en Asie à un prix intéressant. [...]
[...] On a longtemps cherché à trouver des raisons à la réussite économique de tel ou tel peuple. Ainsi, l'Europe et ses coutumes ont d'abord été qualifié de supérieur, jusqu'à ce que sous l'ère Meiji, le Japon semble élever au rang de modèle les valeurs japonaises. De même, le bouddhisme est aujourd'hui supposé être à l'origine de la réussite de la Thaïlande. Selon Krugman, cette croissance serait plutôt à mettre sur le compte de la transpiration plutôt que sur celui de l'inspiration. [...]
[...] Le gouvernement est alors obligé de multiplier les plans de relance jusqu'en 96. Le déficit budgétaire arrive à cette date à 90% du PIB. Mais le retour à la rigueur de Hashimoto Ryutaro, avec l'augmentation de la TVA de 2 à est une grave erreur. Il n'y a pas d'aide pour les banques (sauf aux Jusen, société de prêts immobiliers qui étaient en faillite) qui, croulantes sous leurs créances douteuses, commençaient à peine à sortir de la crise. Il préconise un resserrement du crédit, ce qui touche particulièrement les PME. [...]
[...] Celui-ci se basant sur la reprise des techniques occidentales. De plus, le très fort taux d'épargne de ces pays, attire l'investissement étranger. Mais un certain nombre de problème subsistent : L'absence de stratégie éducative réellement efficace ne permet pas de laisser espérer une montée en gamme de ces industries, du fait du manque de cadres supérieurs autochtones. Les monnaies faibles ne représentent pas que des avantages, car ces pays ateliers doivent importer beaucoup pour produire (pour exporter 100, il faut importer 43). [...]
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